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L'Express | Maurice | 24/02/2012 | Lire l'article original
Le ministère de la Santé a annoncé, par le biais d'un communiqué de presse, adressé le 21 février, de retirer sur le marché local toutes les formes de Métoclopramide, plus connues comme le Primpéran. Une décision qu'accueillent favorablement les représentants pharmaceutiques du pays.
« En ce qui me concerne, je n'ai jamais aimé prescrire le Primpéran à mes patients », affirme Kush Soobul de l'Association pharmaceutique de Maurice. Selon lui, la Métoclopramide comporte des risques qu'un enfant devienne épileptique. « Peu importe sa forme, elle représente un vrai danger pour les patients », ajoute-t-il.
Dans son communiqué, le ministère de la Santé a expliqué que c'est suite aux analyses effectuées par le Comité National de Pharmacovigilance, le 17 février, que cette décision a été prise. Ceux, selon les recommandations de l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS).
Ainsi après un peu plus de 20 ans sur le marché mauricien et plus de 60 ans sur les rayons internationaux, les experts ont découvert que ce médicament aux effets anti-nauséeux et anti-vomitifs comporte également des risques, notamment extrapyramidaux chez les moins de 18 ans.
Le Primpéran a montré un « profil de risque défavorable » avec « risque augmenté de survenue d'effets neurologiques » dans la population pédiatrique. Or, en France, sa contre-indication a été adoptée uniquement aux enfants de moins de 18 ans.
Bertrand Hérisson
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