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Paludisme : pourquoi investir dans la lutte

Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 27/04/2012 | Lire l'article original

La protection contre les moustiques, vecteurs du paludisme, doit être renforcée.La protection contre les moustiques, vecteurs du paludisme, doit être renforcée.Les spécialistes sont unanimes sur la question : le paludisme tue autant que le Sida. Ils sont également convaincus qu’il demeure une des causes majeures d’aggravation de la pauvreté chronique des populations. Notamment dans les pays d’Afrique.

Et pour l’atteinte de l’Objectif du millénaire pour le développement qui consiste à maîtriser la pathologie, il faut davantage investir dans la lutte contre la maladie, malgré les progrès réalisés au cours de ces dernières années. C’est le sens de la 5e Journée mondiale de la lutte contre le paludisme, commémorée mercredi dernier autour du thème : « Pérenniser les avancées, sauver des vies : investir dans la lutte contre le paludisme ». Une invite aux acteurs, dirigeants et partenaires à analyser les acquis, mais aussi à consacrer davantage d’investissements pour vaincre le paludisme. Selon le rapport 2011 de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) sur ce mal, cité par le représentant résident en Côte d’Ivoire, le Dr Allarangar Yokouidé, l’Afrique présente 81% des cas de paludisme enregistrés dans le monde. Plus de 90% des décès sont dus à cette maladie et 86% sont des enfants de moins de cinq ans. « Les femmes enceintes, les personnes vivant avec le Vih/Sida, les victimes de catastrophes naturelles sont aussi particulièrement vulnérables au paludisme », a-t-il ajouté. En Côte d’Ivoire, il est établi qu’un décès sur trois, en milieu hospitalier, est causé par cette pathologie. La réponse mondiale, régionale et nationale a permis d’aboutir à des résultats positifs qu’il faut préserver. En effet, ces efforts conjugués des gouvernements, Ong et partenaires au développement se déclinent en la prise en charge rapide des malades avec une combinaison thérapeutique à base d’artémisinine, la prévention par l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action et le traitement préventif intermittent (Tpi) chez les femmes enceintes. Ce qui a permis de réduire de 20% le taux de mortalité infantile dû au paludisme.

Des acquis fragiles

Selon Stefano Visani, chef de la section ‘’politiques sociales, suivi et évaluation’’, parlant au nom du représentant de l’Unicef à Abidjan, Hervé Ludovic, ces résultats acquis, bien que salutaires, demeurent fragiles en raison de certains paramètres liés aux questions d’assainissement du cadre de vie, au changement de comportement. La réduction de l’aide au développement, les déficits de financement des plans nationaux visant à atteindre toutes les personnes exposées à la maladie peuvent également compromettre les résultats obtenus, à en croire le Dr Allarangar de l’Oms.

Ce qui nécessite, selon lui, des actions multisectorielles et concertées de la part de toutes les parties prenantes. A travers l’assistance technique et financière accordée aux programmes nationaux, l’élimination des médicaments contrefaits, le suivi rigoureux de la résistance des moustiques aux insecticides et de celle des parasites aux antipaludéens, la recherche sur de nouveaux vaccins, médicaments et insecticides. Et le ministère ivoirien de la Santé et de la Lutte contre le Sida, dirigé par le Pr Thérèse N’Dri-Yoman, d’appeler à la mobilisation de tous les acteurs pour renforcer le contrôle du paludisme. Il s’agit, selon le directeur de cabinet, Antoine Amonkou, de renforcer la sensibilisation des populations à « adopter des comportements favorables à la lutte contre le paludisme », la formation des acteurs afin d’améliorer la qualité des prestations, ainsi que le renforcement des capacités des structures de prise en charge.

« Notre mobilisation générale contribuera à atteindre les objectifs fixés et participera également à l’amélioration de la santé maternelle et infantile. Investissons dans la lutte contre le paludisme afin de vaincre cette maladie », a plaidé le représentant de l’Oms à Abidjan, invitant les dirigeants et acteurs à donner la priorité à la lutte contre le paludisme dans les programmes et stratégies de réduction de la pauvreté.

Germaine Boni

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