Les 16es Journées médicales, pharmaceutiques, odontologiques
et vétérinaires ont pris fin hier. Les organisateurs ont jugé
satisfaisant le bilan. Ils ont fait des plaidoyers afin que les recommandations
soient prises en compte par les autorités politiques.
Les lampions se sont éteints depuis hier sur les 16es Journées médicales,
pharmaceutiques, odontologies et vétérinaires. Les organisateurs
de cette rencontre scientifique ont tiré un bilan satisfaisant de cette
rencontre scientifique.
“Nous avons eu des échanges sur les thèmes de la morbidité,
de la santé de la reproduction, de la prévention des infections
de longue durée. Le bilan des journées est satisfaisant ”,
fait remarquer le président du comité scientifique des 16es journées,
le Pr. Abdoul Bâ. Les assistants de la Faculté de médecine
de Dakar ont pu bénéficier d’une formation en utilisation
des Nouvelles techniques de l’information et de la communication dans les
préparations des cours.
Les professionnels de la médecine sont convaincus que les réflexions
apporteront un plus dans la prise en charge des traitements des populations. “Les
échanges d’expériences sur divers thèmes vont permettre
d’améliorer la santé de nos populations. La rencontre a montré
que l’Afrique regorge de ressources humaines compétentes. Il est
temps que nous creusons les sillons de notre développement dans la solidarité.
Sillons dans lesquels vont s’inscrire l’aide de nos partenaires”,
dit le président de la conférence des doyens de Faculté de
médecine d’expression française, Isidore Diamandé.
Le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, Abdoul Salam Sall, a
abondé dans le même sens. Pour ce dernier, la rencontre a permis
aux participants de se pencher sur certaines maladies qui touchent plus les populations
du monde rural. “ J’ai pu constater la diversité et la densité
des communications. J’ai aussi noté que certaines pathologies du
monde rural sont prises en compte au cours de vos réflexions ”, souligne
le recteur de l’Ucad. Cette clôture a été aussi l’occasion
pour les organisateurs de remercier les partenaires et surtout le président
de la République le chef de l’Etat. Les participants ont rappelé
son attachement à l’éducation et surtout à la formation.
Le président de jury de la rencontre a demandé au ministre de transmettre
les recommandations au chef de l’Etat afin qu’elles soient utilisées
dans les politiques de santé.
Prenant la parole, le ministre de la Santé et de la Prévention médicale
a surtout salué l’importance des échanges entre les professionnels
de la médecine. “ Les thèmes abordés sont pertinents,
car transversaux. La santé maternelle et infantile est le point d’orgue
de notre politique de santé. Le médecin est le socle de la société.
Il aura toujours besoin de l’avis de ses collègues. Ce genres de
rencontres enrichissent les expériences des uns et des autres ”,
indique Abdou Fall. Le ministre de la Santé a attiré l’attention
des participants sur l’importance de la prévention dans la lutte
contre certaines maladies comme la tension artérielle, le diabète.
“ L’accès aux soins des populations est un souci de notre peuple
et de son chef, Abdoulaye Wade, qui a aussi compris que l’information et
l’éducation sont d’une grande importance dans la lutte contre
certaines maladies ”, fait remarquer Abdou Fall.
Idrissa Sané
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