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Revue de presse de Santé tropicale

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Vidya Charan : « 1 680 cas de complications post-avortement en 2009 et 1 893 cas en 2010»

L'Express | Maurice | 14/05/2012 | Lire l'article original

La directrice de la Mauritius Family Planning and Welfare Association (MFPWA) estime que la situation est dramatique et que le planning familial est désormais impératif.

Comment accueillez-vous l’amendement au Code Pénal, concernant l’avortement permis dans certaines conditions ?

L’amendement proposé, soit le Criminal Code Amendment Bill, est accueilli favorablement comme point de départ pour cerner le problème de l’avortement clandestin à Maurice. Bien qu’on ait souhaité que les propositions ne se limitent pas à certains cas seulement car il y a d’autres facteurs qu’il faut prendre en considération. Parce qu’une femme ne choisit un avortement par plaisir c’est souvent dû à des circonstances difficiles dans sa vie.

L’amendement proposé va-t-il dans le sens d’une politique de planning familial ?

Dans le domaine familial, il y a une charte décrivant les droits d’un ou d’une bénéficiaire en matière de santé sexuelle et reproductive qu’il faut respecter. Si une personne ne veut pas emmener à terme sa grossesse pour des raisons plausibles, il faut respecter son souhait. Cela ne contredit en aucune sorte la politique de planification familiale. Donc, il faut tenir compte de tous les aspects qui conduisent à l’avortement chez une femme.

Dépénaliser partiellement l’avortement mettra-t-il un terme à l’avortement clandestin ?

Cela ne mettra pas un terme à l’avortement clandestin et il faut comprendre ce problème de santé maternelle, qui est plus profond. Car personne, aucun homme ou aucune femme, n’acceptera un avortement sans raison valable. Ce sont les personnes en difficulté, qui font face à d’énormes d’obstacles ou qui ont des problèmes de santé, voire des problèmes socio-économiques à un certain moment de leur vie, qui décident de faire le choix de l’avortement.

Mais alors, à quoi cela sert d’amender la loi ?

Il faut bien que le gouvernement commence quelque part. Si on vient avec un projet de dépénalisation, c’est pour qu’une personne qui a eu recours à un avortement ne soit pas punie par la loi. Il faut considérer que cette personne n’a pas programmé une grossesse, pour ensuite arriver à un certain stade où elle décide de mettre un terme à celle-ci. Il n’y a pas d’acte prémédité, alors pourquoi criminaliser cette personne, déjà victime de son sort, dépourvue des moyens convenables pour une vie décente ?

Et qui, de surcroît, qui n’aura pas les moyens et supports nécessaires pour mettre au monde un enfant et lui donner toutes les nécessitées de la vie, comme un parent responsable le ferait. Alors, dans ce cas, pourquoi lui imposer une maternité ?

L’accent est mis surtout sur l’avortement sur une base médicale. Pourtant, provision est faite également pour les cas de viol et de grossesses précoces. Quel est votre sentiment ?

Nous sommes pour l’avortement sur une base médicale car il faut comprendre qu’il y a certaines personnes qui ont connu des complications de santé dues à un avortement clandestin et qui ont dû se faire traiter dans les hôpitaux et les cliniques privées. C’est un problème médical car l’actuelle loi est très ancienne et était en vigueur pour empêcher les femmes d’avoir recours à certaines pratiques. Par exemple, des médicaments préparés par elles-mêmes ou par des moyens non hygiéniques pour arrêter une grossesse.

Aujourd’hui, la réalité est toute autre. Il y a des médicaments qui sont utilisés et il y a certains médecins qui pratiquent l’avortement dans le privé, sans toutefois avoir l’encadrement nécessaire pour faire cette intervention chirurgicale. C’est là qu’on voit des complications de santé.

Quelle est l’ampleur de ce phénomène clandestin ?

En 2009, on a enregistré 1 680 cas de complications post-avortement et 1 893 cas en 2010. Ces personnes ont dû se faire traiter dans les hôpitaux. Je tiens à préciser que l’avortement clandestin est bel et bien pratiqué, ce qui a aussi provoqué la mort de bon nombre de personnes. Des milliers des femmes y ont eu recours sans le moindre souci pour leur santé, parce que leurs moyens le leur permettaient.

Que faut-il retenir, selon vous, dans tout le débat entourant cet amendement ?

S’il y a tous les paramètres légaux et médicaux, les personnes qui en ont besoin sauront où aller et leur cas sera proprement géré. Elles ne seront pas victimes de charlatans ou de personnes qui veulent faire du business sur leurs difficultés, à travers une exploitation financière. N’oubliez pas qu’une femme qui veut se faire avorter est avant tout dans une situation difficile.

Propos recueillis par Ludovic Agathe

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