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Le Faso | Burkina Faso | 28/05/2012 | Lire l'article original
Dès l’entame des travaux, le Président du Faso a indiqué que depuis plus d’une décennie, le Conseil national s’est attelé à travers des rencontres périodiques à un examen minutieux des stratégies développées en réponse à la maladie et à l’identification d’actions novatrices à même de renforcer son efficacité dans la promotion de la santé des populations. Pour cette onzième session, la centaine de participants ont passé en revue les actions menées en 2011 dans le cadre de la mise en œuvre du plan national multisectoriel.
A cet effet, ils se sont penchés d’abord, sur les résultats de mise en œuvre des orientations et recommandations issues de la dernière session ordinaire, ensuite les résultats de la surveillance épidémiologique, et des priorités programmatiques et puis les membres du CNLS tout en faisant le bilan de la mobilisation des ressources en 2011. Il ressort de ces analyses que la riposte contre le Sida présente des résultats satisfaisants malgré un contexte mondial marqué par une crise économique. Le taux de séroprévalence se stabilise à 1,2% et indique une baisse croissante.
Fort de ces acquis, les membres du CNLS accompagnés des partenaires techniques et financiers ont tracé les grandes lignes d’orientations et les priorités pour l’année 2012. « Cette plate forme d’échanges a été une fois encore l’occasion pour nous de prendre des engagements forts en vue de l’atteinte, au cours de cette année 2012, de résultats plus décisifs dans la construction d’une société burkinabè en bonne santé, épanouie et apte à assurer le développement socioéconomique », s’est réjoui Blaise COMPAORE.
Le Burkina joue un rôle majeur dans la riposte contre le Sida. Il s’inscrit dans la dynamique de la vision Zéro de l’ONUSIDA à savoir : « zéro nouvelle infection par le VIH ; zéro décès lié au SIDA ; zéro discrimination ». La concrétisation de ces engagements passe par une mobilisation des ressources et des énergies internes, mais aussi une harmonisation des stratégies de lutte. Le premier responsable du CNLS-IST pense qu’il faut entre autres, « la consolidation des acquis de 2011 ; l’amplification du plaidoyer en vue du respect des engagements pris en matière de financement ; l’intégration effective de la question du VIH dans les plans et projets de développement au niveau des collectivités locales ; la prise en compte effective du genre et des droits humains dans la planification et la conduite des activités ».
Enfin, les participants ont eu droit à des communications sur des thèmes spécifiques relatives à la contribution des partenaires techniques et financiers au financement de la réponse nationale au VIH, les études sur les financements durables, puis de « la cartographie des points chauds de prostitution dans la ville de Ouagadougou ».
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso.
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