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L'Express | Maurice | 29/05/2012 | Lire l'article original
Un comité composé de médecins, de travailleurs sociaux et d’autres fonctionnaires du ministère de la Santé a été appelé à étudier la question. Plusieurs alternatives ont déjà été proposées, à savoir la Naltrexone, la Suboxone, ou même le Subutex.
Le Suboxone se différencie toutefois du Subutex par l’ajout du naloxone, qui supprime tout effet euphorisant en cas de consommation en injection. Par conséquent, ce médicament permet de décourager sa consommation par injection.
Autre produit recommandé par les membres de ce comité, l’implant de la Naltrexone. Le principe est le même que d’ingurgiter un cachet, sauf que dans le cadre de l’implant, la Naltrexone va se dissoudre dans le corps pendant six à dix semaines. Son effet sera donc prolongé.
Parmi les raisons qui motivent le ministère de la Santé à étudier une alternative à la méthadone, figurent les répercussions de ce traitement sur les patients. En effet, plusieurs toxicomanes se plaignent de la méthadone. Ils font état du pourrissement des dents, du diabète qui retarde la cicatrisation des plaies et qui peut même amplifier les dégâts causés par la blessure. C’est en tout cas le constat émis par plusieurs toxicomanes se trouvant sous traitement de la méthadone.
Actuellement, le nombre d’usagers de la méthadone se chiffre à 5 393, (5103 hommes et 290 femmes).
Thierry Laurent
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