En effet, selon des informations en notre possession, le Docteur Manouan Nogbou, a annoncé plusieurs décisions. Il s’agit de procéder à l’inhumation rapide des corps, la prise en charge des hospitalisés de l’hôpital général d’Adiaké avec la mise à leur disposition de médicaments d’urgence apportés par l’Inhp (Institut national de la santé publique). A cela il faut ajouter la sensibilisation et l’éducation de la population par rapport aux mesures d’hygiène individuelle et collective (éviter de boire de l’eau en sachet dans la rue, laver les fruits avant de les consommer). En clair, éviter toute consommation d’aliments et de boissons dans la rue. La dernière mesure étant la fermeture à la pêche dans le fleuve Tanoé, le lieu de dépôt de matières fécales puisque les populations y vont pour se soulager. L’activité de la pêche a donc été suspendue pour éviter la propagation et la diffusion du germe. Mais comme il fallait s’y attendre, cette décision, selon nos sources, ne rencontre pas l’adhésion de certains pêcheurs qui disent vivre exclusivement de cette activité. Ces pêcheurs demandent donc à l’Etat de leur venir en aide.

JEA

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