Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Sidwaya | Burkina Faso | 07/06/2012 | Lire l'article original
« Cette rencontre se situe dans le cadre d’une action que le Réseau d’appui aux mutuelles de santé au Burkina Faso (RAMS/BF) effectue depuis 2005. Il s’agit d’un plaidoyer pour la disponibilité des médicaments essentielles génériques dans les formations sanitaires conventionnées par les mutuelles de santé ». C’est par ces mots que le secrétaire exécutif du RAMS/BF, Patrice Pamousso, a justifié l’atelier de plaidoyer organisé par sa structure le mardi 5 juin 2012. Selon lui, les populations mutualistes ont des problèmes pour se faire soigner car ils amènent les ordonnances et ils se trouvent que les dépôts de certains centres de santé sont très pauvres en médicaments. « Nous avons donc décidé de faire une action de plaidoyer pour interpeller les décideurs. A cet effet, nous avons produit une étude en la matière et nous avons voulu partager les résultats de cette étude avec les autres structures de la société civile, membres du groupe de plaidoyer pour qu’on puisse nous entendre pour formuler quelque chose à l’endroit des autorités », a-t-il expliqué. M.Pamousso a révélé que l’étude a montré par exemple qu’il y a des ruptures de stock de médicaments dans les formations sanitaires. « L’étude a identifié les facteurs limitants (causes) qui expliquent l’inaccessibilité des groupes vulnérables aux médicaments essentiels sous noms génériques (des facteurs favorables ont été également identifiés). Ces causes sont institutionnelles, organisationnelles, techniques et économiques », a-t-il ajouté. Il a noté aussi la disparité de la tarification des actes médicaux d’un CSPS à l’autre à l’intérieur d’un même district et d’un district à l’autre, la méconnaissance et/ou le non respect des stocks de sécurité dans les pratiques quotidiennes des gérants des dépôts MEG et le coût élevé de certains médicaments et consommables médicaux. Il a donc lancé un appel à l’Etat afin qu’il prenne à bras-le-corps le problème pour une meilleure prise en charge des couches vulnérables de la population. Il a par ailleurs indiqué qu’ils vont travailler à parfaire le document et poursuivre le plaidoyer pour que les organisations civiles qui participent à ce plaidoyer puissent être entendues au sein des décideurs. Le directeur de l’approvisionnement pharmaceutique, Dr Arsène Ouédraogo a apprécié l’initiative, même s’il pense que le document doit être amélioré. « Nous saluons aussi l’esprit de cet atelier qui nous a permis de donner nos points de vue et nos observations sur la méthodologie et les résultats de l’étude afin d’améliorer le document », a-t-il affirmé.
Raphaël KAFANDO
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux