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L'express de Madagascar | Madagascar | 08/06/2012 | Lire l'article original
« Mon état a été assez grave au début de ma maladie, en mois d’octobre de l’année dernière. Il fut un moment où je n’arrivais plus à me tenir debout et j’ai dû être hospitalisée à Moramanga », nous raconte-t-elle. « Mais dès que j’ai commencé mon traitement, mon état de santé s’est amélioré de jour en jour et maintenant je suis en très bonne phase de guérison », poursuit-elle encore.
Son médecin n’a pas tardé à découvrir de quoi la mère de famille souffrait. « Les symptômes, entre autres, la toux chronique de plus de trois semaines, l’état amaigri observé chez la patiente et son manque d’appétit m’ont orienté à diagnostiquer la tuberculose », explique le Dr Harimanana Andrianina Nohary, médecin chef du Centre. L’analyse du crachat a ensuite confirmé la présence d’une tuberculose pulmonaire à microscopie positive (Tpm+). Le traitement a tout de suite commencé et sera bientôt fini. Hanitriniaina sera incessamment complètement guérie.
Au départ, la bactérie vient se loger dans le poumon, déclenchant une primo-infection qui n’est, la plupart du temps, pas détectable par le patient. Dans 90 % des cas, cette infection disparaitra d’ailleurs d’elle-même.
Mais lorsque la tuberculose se développe, elle peut prendre plusieurs formes, selon que le bacille s’est disséminé uniquement dans le poumon ou ailleurs, par voie sanguine. La forme la plus commune est la tuberculose pulmonaire mais elle peut aussi être extra pulmonaire et affecter d’autres organes, tels que les méninges, les articulations ou les organes génitaux.
Monica Rasoloarison
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