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Cameroon tribune | Cameroun | 14/06/2012 | Lire l'article original
Le problème, expliquent les autorités de la santé publique, réside dans l’acte même du don de sang. De nombreux Camerounais n’ont pas encore jugé important de donner volontairement un peu de leur sang pour sauver une vie. Des associations de donneurs volontaires ont pourtant été créées, des journées de collectes de sang organisées dans certains établissements et autres lieux publics. Mais l’offre reste toujours inférieure à la demande. Jusqu’à présent, 90 % des donneurs d’après nos sources sont issus des familles. Il s’agit des proches des malades ayant besoin de sang, et à qui on impose de remplacer les poches prélevées. Les donneurs volontaires, eux, sont rares. D’après les statistiques rendues publiques hier, ils sont estimés à 10 % seulement.
C’est dans cette optique que le Minsanté, André Mama Fouda a dit que l’accent devrait être mis plus que par le passé sur la sensibilisation. « Nous ne devons plus attendre le 14 juin pour parler du don de sang, a-t-il dit, mais il est urgent d’établir une communication permanente, afin d’amener plus de jeunes et d’adultes à donner du sang volontairement et de façon régulière. » Ce n’est que de cette manière, poursuit le ministre, que « nous pourrons accroître le nombre de poches de sang dans nos hôpitaux, tout en faisant en sorte que ce produit vital soit toujours disponible. »
Au plan infrastructurel, le Cameroun compte 15 banques de sang. Ce qui n’est également pas suffisant d’après le Minsanté. Grâce à nos partenaires, a-t-il souligné, « nous allons ouvrir de nouvelles banques tout en modernisant les anciennes. »
Elise ZIEMINE
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