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Revue de presse de Santé tropicale

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Spasme du sanglot : un arrêt respiratoire brusque

L'essor | Mali | 13/11/2012 | Lire l'article original

Il résulte parfois d’une colère, d’une frustration ou d’autres émotions ressenties par l’enfant. Le spasme du sanglot est un arrêt respiratoire brusque qui survient chez les enfants. On le vit même au quotidien puisque tous les jours des enfants font le spasme du sanglot. On y accorde une réelle attention du fait qu’il est très souvent bénin. Il peut nécessiter une prise en charge médicale. Mais pour l’instant les pneumologues se prononcent en faveur d’une évolution favorable du phénomène chez l’enfant.

Le Dr Yacouba Toloba, pneumo-phtisiologue au service de pneumo-phtisiologie du centre hospitalo-universitaire (CHU) du Point G nous explique le phénomène. Il rappelle que globalement le spasme peut concerner plusieurs organes. Mais dans le cas précis du spasme du sanglot, il s’agit d’une contraction involontaire d’un groupe de muscles. Un peu d’explications scientifiques s’impose pour mieux comprendre le spasme du sanglot. A ce propos, le pneumo-phtisiologue du Point G souligne que dans la respiration, il y a des muscles qui sont mis en contribution, notamment le diaphragme. Ce grand muscle strié sépare la cavité thoracique de la cavité abdominale et demeure essentiel dans la ventilation pulmonaire. Dans les cas de spasme du sanglot, les nerfs du diaphragme sont touchés. Ce qui provoque une gêne respiratoire voire un arrêt momentané de la respiration. Le spasme du sanglot chez l’enfant est généralement lié à des situations de contrariété. En d’autres termes, il est provoqué par une colère, une frustration ou par d’autres émotions ressenties par l’enfant. Il survient généralement chez la tranche d’âge de 3 mois à 7 ans avec un pic aux alentours de 2 ans. Mais il est établi qu’entre 6 et 7 ans, la fréquence de spasme du sanglot baisse pour disparaître après. Les spécialistes expliquent que le spasme du sanglot peut aller d’une dyspnée (difficulté respiratoire) à une apnée (arrêt respiratoire).

Le pneumo-phtisiologue du Point G indique que cette apnée peut se prolonger et aboutir à une perte de connaissance parce que les échanges ne se font pas. Il faut rappeler que les échanges permettent d’oxygéner le cerveau et de dégager le gaz carbonique. Lorsque les échanges ne se font pas, il y aura une augmentation de gaz carbonique dans le cerveau, caractérisée par une coloration bleutée qu’on appelle la forme bleutée du spasme du sanglot. Cette forme représente 60% des spasmes du sanglot contre 40% pour l’autre forme de spasme du sanglot dite pâle. Face au spasme du sanglot, on a parfois une sensation de mort imminente de l’enfant parce que le tableau est très impressionnant. Cet état de fait provoque généralement la panique et l’inquiétude des parents. Mais l’évolution du spasme du sanglot est favorable parce qu’il y a un retour rapide à la normale. Le pneumo-phtisiologue prévient que la famille n’a pas à recourir systématiquement aux spécialistes, notamment le pneumologue, pédiatre, neurologue entre autres puisque la crise est passagère. On peut parfois confondre du côté de la famille le spasme du sanglot à d’autres crises convulsives comme l’épilepsie. Dans le cas de l’épilepsie, la contraction est active, pas de facteur déclenchant et la douleur est intense. Notre interlocuteur du Point G précise que la prise en charge du spasme du sanglot repose essentiellement en première intention sur une psychothérapie. A ce niveau, il faut rassurer les parents sur la non gravité du phénomène, généralement bénin mais surtout les inviter à contrarier les caprices de l’enfant. Il ne faut pas céder à ses caprices mais lorsqu’il en fait des crises. Cette contrariété va faire disparaître petit à petit les crises liées au spasme. Le traitement. Dans les cas où d’une anoxie cérébrale (une augmentation de gaz carbonique dans le cerveau) on administre des médicaments pour aérer le cerveau. Le paracetam ou nootropil qui est la forme DCI contre cette anoxie cérébrale. Dans les formes graves et rebelles qui sont très rares, on place le picemaker ou pile cardiaque chez l’enfant. Dans les situations où le spasme du sanglot nécessite une prise en charge, celle-ci peut-être pluridisciplinaire. Cette prise en charge peut associer le pneumologue, le pédiatre, le neurologue et le psychologue. Mais le praticien du Point G se veut très clair. Le plus important est le psychologue qui joue un rôle capital.

B. D.

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