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Revue de presse de Santé tropicale

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Prise en charge de la tuberculose multi résistante au Sénégal : l’Etat forcé de secouer ses caisses

Walfadjri | Sénégal | 22/11/2012 | Lire l'article original

A moins qu’il veuille faire supporter le coût onéreux du traitement de la tuberculose multi résistante aux malades, l’Etat du Sénégal devra songer à la prise en charge des patients, sur fonds propres. Ces derniers doivent aujourd’hui leur guérison au seul concours du Fonds mondial quelque peu essoufflé par la crise économique.

Inévitablement, l’Etat du Sénégal devra secouer ses caisses pour prendre en charge les populations chez qui la tuberculose multi résistante a été diagnostiquée. Plus qu’une simple déclaration, c’est devenu une certitude dans le milieu médical, où des acteurs de la lutte contre cette pathologie aussi contagieuse que mortelle, si elle est négligée, émettent des inquiétudes au sujet de la dépendance des bailleurs extérieurs pour la prise en charge de certaines maladies dont la tuberculose multi résistante. «Jusqu’à quand les malades de la tuberculose multi résistante vont-ils pouvoir compter sur le financement du Fonds mondial pour survivre de leur maladie ? Qu’adviendra-t-il aux malades si les bailleurs décidaient de se retirer ? A quand l’Etat du Sénégal va-t-il consentir des efforts dans ce sens ?». Le questionnement s’impose et se justifie par la cherté du coût du traitement de la tuberculose multi résistante, bien que son taux de succès soit situé à 70 %. En effet, explique Dr Yacine Mar Diop, adjointe au médecin-chef de district Sud de la région de Dakar, la prise en charge des patients atteints de la tuberculose multi résistante est pour le moment gratuit, au même titre que la tuberculose à culture positive. Mais son coût est évalué à six millions de nos francs par année et par personne. Or, pour que le malade guérisse de sa maladie, le traitement doit durer deux ans au cours desquels la personne reçoit une injection par jour pendant six mois. Soit, un montant total de douze millions Fcfa.

Un investissement jusque-là gratuitement supporté par le malade grâce au Fonds mondial dans le cadre du round 10. Alors que rien ne garantit pour l’heure le round 11 du Fonds mondial, on note «pas moins de 150 cas de tuberculose multi résistante au Sénégal depuis le début du programme de diagnostic de cette maladie en mars 2010», informe Dr Yacine Mar Diop. A l’échelle mondiale, cette maladie touche annuellement 440 mille personnes ; et parmi celles-ci, 150 mille décèdent à la même année, selon les estimations de l’Oms en 2009. Dr Diop prenait part, hier, à Dakar au septième atelier de plaidoyer de Plan Sénégal dans la lutte contre la tuberculose au Sénégal. Ainsi, après s’être entretenu avec des leaders des associations de femmes, sportives et culturelles, l’organisation en charge de la réponse communautaire à la tuberculose faisait face aux associations de jeunes. Une façon d’amener la communauté dans ses différents segments à s’intéresser à la problématique tuberculose, et de là, à s’impliquer dans la lutte contre la maladie afin d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) d’ici 2015.

Spécialiste technique tuberculose, Dr Fatou Kiné Wathie dit, cependant, avoir constaté une timide réaction de la communauté à la tuberculose et d’où la nécessité de mener des actions communautaires visibles avec des objectifs bien définis à atteindre pour réduire la problématique de la tuberculose. Tout le sens, selon elle, des rencontres qui ont eu lieu depuis neuf mois entre Plan Sénégal et ses partenaires nationaux. «Avec quelques mois de mise en œuvre, nous commençons à voir les effets positifs des actions communautaires. On enregistre une recrudescence de l’orientation des tousseurs de plus de quinze jours vers nos structures sanitaires. Les districts commencent à noter l’apport des relais communautaires sur le terrain à travers la prise en charge et l’accompagnement des patients qui sont déjà dépistés pour une guérison facile de la maladie», souligne Dr Wathie. Mieux, elle affirme que beaucoup de districts commencent à signaler que «le taux de perdus de vue et de malades irréguliers au traitement» commence à baisser grâce aux actions communautaires.

Abdoulaye SIDY

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