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L'express de Madagascar | Madagascar | 01/12/2012 | Lire l'article original
« Je suis prêt à rejoindre la localité que le ministère de la Santé m'a décrétée. Mais comme l'ex-province de Fianarantsoa a un quota sur ces 64 nouveaux paramédicaux, j’aimerais travailler à l'hôpital de Fianarantsoa ville. Il y a de l'électricité et j'y suis près de ma famille. J'y ai aussi effectué mon stage », a relaté Anjaniaina Toaviniavo Rakotozafy, infirmier anesthésiste. À l'entendre, rejoindre l'hôpital de Midongy du sud, qui manque cruellement d'infirmier anesthésiste, est un dernier recours.
Pas facile
Anjaniaina Rakotozafy n'est pas le seul à choisir le centre-ville pour mettre en pratique son diplôme. « Je ne suis pas prêt à exercer mon métier dans un Centre de santé de base de niveau I. Mais si je n'obtiens pas un poste où il n’y a pas d’électricité ni de réseau de communication, je pourrais peut-être travailler dans une zone enclavée », a avancé, pessimiste, Fetraniaina Rakotondrazafy, infirmier généraliste. Nandrianina Rakotonirina, sage-femme, pense à l'avenir de sa progéniture avant de rejoindre un poste quelconque. « Mon enfant se trouve en classe de CM2. J’aimerais que la localité où l'État va m'affecter abrite un collège d'enseignement général et un lycée pour que son avenir soit assuré », a-t-elle souligné.
À en juger ces critères des nouveaux diplômés, les centres de santé fermés, faute de personnel médical, risquent de perdurer. Les propos de John Alberto Bam Razafindrabe, directeur de cabinet au sein du ministère de la Santé, semble le vérifier. « Au début de l'année, une centaine de centres de santé de base restaient encore fermés. Actuellement, nous avons recruté 150 médecins et 50 paramédicaux. Beaucoup de postes restent, toutefois, à pourvoir car plusieurs personnels médicaux ne souhaitent pas travailler dans des zones reculées, comme dans la région Atsimo-Atsinanana. Et l'insécurité ambiante ne facilite pas, non plus, leur travail », conclut il.
Vonjy Radasimalala
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