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La gazette de la grande île | Madagascar | 12/12/2012 | Lire l'article original
Actuellement un débat porte sur le rôle des tradipraticiens et des matrones dans la lutte pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale. La réduction de la mortalité maternelle et néonatale est au cœur même du mandat du Fonds des Nations Unies pour la Population. L’UNFPA et ses partenaires dont le Ministère de la Santé Publique s’emploient à faire en sorte que chaque grossesse soit désirée, chaque accouchement sans danger et le potentiel de chaque jeune réalisé. À Madagascar, les principaux indicateurs liés à la santé maternelle et néonatale demeurent préoccupants. En effet, selon l’enquête démographique de santé IV, le taux de mortalité maternelle est de 498 pour 100 000 naissances vivantes. Dans le pays, seuls 35% des accouchements ont lieu dans des formations sanitaires et seuls 44% des accouchements sont effectués par du personnel qualifié. A Madagascar, des femmes continuent de perdre la vie en la donnant. Le taux de la mortalité maternelle s’élève à 498 pour 100,000 naissances vivantes. Seul 35% des accouchements ont lieu dans des formations sanitaires et seul 44% des accouchements sont effectués par du personnel qualifié. Ces chiffres sont très alarmants et doivent nous pousser à redoubler d’ efforts pour inverser la tendance.
Les risques sont nombreux quant aux 2/3 des femmes qui accouchent à domicile sous l’assistance des matrones, des tradipraticiens. Les conséquences peuvent être nombreuses dans la mesure où des complications peuvent subvenir et parfois entrainer leur mort ou celle du nouveau-né. L’éloignement, le cout élevé des prestations de soins, la qualité de l’accueil, le manque de matériels médical adéquats et de moyens financiers des formations sanitaires sont des obstacles qui contribuent à la baisse du taux d’utilisation des formations sanitaires. Par ailleurs, la méconnaissance des signes de dangers, le retard de la prise de décision pour se rendre à la formation sanitaire ainsi que le retard de la prise en charge de la femme ne font qu’assombrir le tableau. Mais même si plus de 60% de la population vivent à plus de 5 kilomètres d’une formation sanitaire, 86% des femmes consultent un personnel de santé au moins une fois pendant la grossesse. Cela nous laisse penser qu’une grande majorité des femmes pourraient revenir pour accoucher dans les formations sanitaires. Or, la majorité des accouchements se font à domicile avec l’aide des parents, d’une voisine ou d’une accoucheuse traditionnelle. Un atelier sur la sensibilisation des tradipraticiens et des matrones de la région d’Atsinanana dans le but de combattre la mortalité maternelle et néonatale a eu lieu en effet à Tamatave pendant 3 jours.
NIR
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