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L'express de Madagascar | Madagascar | 19/12/2012 | Lire l'article original
La formation dure deux ans et tous les professeurs de l'université de Madagascar, spécialistes en médecine générale et maladies infectieuses, assurent les cours. Elle est payante, avec un frais de 1,150 million d'ariary, incluant tout depuis l'inscription des apprenants. Ces derniers sont, par ailleurs, admis par voie de concours. Ils ont une partie d'étude théorique et une pratique clinique avant d'obtenir leur diplôme universitaire en Sidénologie.
« Auparavant, la formation des médecins référents du Sida a été offerte au niveau de l'océan Indien. Donc, l'État y envoie nos médecins. Ces derniers ramènent le diplôme universitaire référent de l'océan Indien. Mais cette formation n'existe plus maintenant », a lancé le professeur Mamy Randria, premier responsable de la formation innovante.
Manque de matériels
Pour cette première, 20 médecins issus de différentes régions de la Grande île ont suivi la formation jusqu’à la fin. Ils viennent du milieu public et privé. Parmi les sortants figure le chef de service médical de la Commune urbaine d'Antananarivo, le docteur Hervé Rabeson. Celui-ci s'occupe du dépistage du VIH/Sida au sein du Bureau municipal d'hygiène, à Isotry, et réfère, par la suite, les séropositifs. « Les médecins référents de chez nous sont insuffisants parce que la plupart d'entre eux travaillent pour un projet de santé », a-t-il lancé. Ce nouveau spécialiste en Sida affirme avoir acquis l’essentiel de ce qu'il doit faire à partir de maintenant. « Pour la prise en charge, le médecin référent n'est pas obligé de prescrire un médicament à un PVVIH. Celui-ci a aussi besoin d'un accompagnement psychologique », a indiqué le docteur.
Les nouveaux médecins référents du Sida vont se mettre en œuvre. Pour accomplir leur mission, ils demandent un appui matériel à l'État. « On a besoin d'un compteur CD4 pour faire l'analyse des anticorps afin de déterminer si la personne est PVVIH. Il nous faut, aussi, l'appareil pour connaître la charge virale. C'est capital de déterminer le niveau de la charge virale parce que si celle-ci augmente, l'anticorps de l'individu est faible. Tout cela pour prescrire ou non un médicament à la PVVIH », a conclu le docteur Hervé Rabeson. Les médecins référents insistent, également, sur le ravitaillement en médicaments par l'État.
Michella Raharisoa
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