Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
L'express de Madagascar | Madagascar | 04/10/2013 | Lire l'article original
Le concept japonais de la qualité dénommé «5S-Kaizen-Tqm» est le sujet de sensibilisation à tous les niveaux du système de santé du pays. Hier, l'agence japonaise de coopération internationale à Madagascar (Jica) et le ministère de la Santé publique ont lancé la distribution de mille six cents posters pour sensibiliser le système de santé à adopter cette approche introduit dans le pays depuis 2008. «La qualité reste un défi majeur à Madagascar. L'approche 5S vise un environnement de travail amélioré», a souligné la ministre de la Santé publique, Johanita Ndahimanajara.
Dans 5S, le S1 signifie trier ou supprimer le matériel inutile dans le lieu de travail, le S2 veut dire bien ranger pour faciliter les recherches, le S3, nettoyer continuellement le lieu de travail et le matériel, afin de les standardiser dans S4. Enfin, le S5 veut dire suivre et pérenniser les activités. «L'approche 5S améliore la qualité du lieu de travail, qui sera bien rangé, propre, sécurisé, agréable et motivant», résume le représentant résident de la Jica, Sasadate Koichi.
Celui-ci n’a pas oublié sa reconnaissance envers les établissements hospitaliers qui ont déjà adopté l'approche.
Ressources
«Quinze pays d'Afrique appliquent l'approche 5S, dont huit sont des pays francophones. Madagascar est le meilleur appliquant de l'approche», constate t-il. Ces derniers temps, le secteur santé a fait preuve de l'approche japonaise par la redynamisation de l'équipe dans les hôpitaux, la mobilisation des partenaires pour la mettre en œuvre.
Trois établissements hospitaliers dont l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona à Ampefiloha (HJRA), l'hôpital mère-enfant Tsaralalàna et le centre de gynécologie obstétrique de Befelatanana, ont adopté l'approche 5S. «Au départ, les établissements ont appris à mobiliser leurs propres ressources. Par exemple, pour ranger nos dossiers, on a utilisé des cartons avant d'avoir une étagère et des classeurs. Avec cette approche japonaise, la gestion devient stricte et sérieuse, l'on sait où trouver ce dont on a besoin parce que tout ce qui est inutile est jeté», a conclu la professeure Annick Robinson, directeure d'établissement de l'hôpital mère-enfant Tsaralalàna.
Michella Raharisoa
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux