Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
L'express de Madagascar | Madagascar | 31/10/2013 | Lire l'article original
Ce sont surtout des difficultés en termes de ressources humaines et surtout matérielles et financières.
« Nombreux sont les obstacles qui gênent le travail des soixante-cinq techniciens orthoprothésistes à Madagascar. Pour faire un faux-pied, nous utilisons encore de la matière plastique, du caoutchouc ou du bois, alors qu'ailleurs, nos confrères le font avec des fibres de carbone. Par conséquent, chez nous, les personnes utilisatrices dépensent beaucoup d'énergie car c'est lourd, et certaines préfèrent même l'enlever », regrette Timon Norbert Randrianasolo, technicien orthoprothésiste, également président de l'ATOM.
Et d’ajouter : « Ces matières premières modernes n'existent pas dans la Grande île. Aussi l'État devrait-il les importer parce que nous n'en avons pas les moyens. La plupart des centres d'appareillages sont rattachés aux centres hospitaliers universitaires, d'où leur faible budget. »
Accidents divers
Les personnes handicapées qui représentent 10% de la population, ne sont pas les seules à avoir besoin des appareils orthopédiques. Certaines malformations comme le pied plat ou les conséquences d’accidents, de faux-mouvements et de batelages le nécessitent également, mais rares sont ceux qui ont les moyens de l’acquérir. Les techniciens révèlent toutefois que le coût des appareils qu’ils fabriquent, varie de 5 000 ariary pour la semelle orthopédique à 270 000 ariary pour les prothèses.
Dans l'optique « Ensemble, on peut surmonter les obstacles au développement de la réadaptation fonctionnelle », l'ATOM appelle l'État à revaloriser la fonction de ses membres en rouvrant la formation des techniciens orthoprothésistes à l'Institut de formation des paramédicaux à Mahamasina et à appuyer matériellement et financièrement les centres d'appareillages orthopédiques, afin que tous les nécessiteux puissent y avoir accès.
Michella Raharisoa
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux