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Revue de presse de Santé tropicale

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Au-delà des moustiquaires

Cameroon tribune | Cameroun | 04/11/2013 | Lire l'article original

Alors que les préoccupations de Santé publique sont au cœur de l’action gouvernementale, la résurgence de certaines maladies que l’on croyait en voie de régression, comme le paludisme et la rage, ne peut qu’interpeller la responsabilité des uns et des autres quant à l’efficacité des méthodes de lutte préconisées jusqu’ici. Sans vouloir être alarmiste, on ne saurait passer sous silence les près de 1000 décès dus au paludisme qu’n vient d’enregistrer dans le septentrion.

On savait déjà que cette maladie parasitaire transmise par les moustiques représente par son ampleur un véritable danger public. Cette triste réalité se vit au Cameroun et dans toute la ceinture intertropicale qui représente la principale zone endémique. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, le paludisme est responsable chaque année d’environ 660.000 morts en Afrique, surtout dans la catégorie des enfants de moins de cinq ans.

S’agissant du Cameroun, l’élément nouveau c’est la recrudescence spectaculaire d’une maladie que l’on croyait plus ou moins contenue. Selon les spécialistes, le taux de mortalité est de l'ordre de 20 à 25% pour les cas d’affection sévère. Au risque de paraître indécent, une mortalité aussi élevée peut reléguer au second plan les victimes du Sida souvent présenté comme le premier défi de santé publique. Il y a donc pire et c’est le paludisme, devenu une véritable arme de destruction massive. Paradoxalement, le fameux « palu » est une maladie tellement banalisée qu’on oublie souvent de s’attarder sur l’ampleur des ravages causés dans les familles, les établissements scolaires, les entreprises, les administrations, etc.

La résurgence du paludisme intervient au plus mauvais moment, alors que les pouvoirs publics déploient des moyens colossaux pour lutter contre les moustiques, principaux vecteurs de transmission. Ces dernières années, le volontarisme affiché en la matière est sans précédent. On se rappelle qu’en août 2011, le gouvernement avait lancé une campagne censée permettre la distribution gratuite de près de neuf millions de moustiquaires imprégnées. Même si cette opération n’a pas atteint tous ses objectifs, on peut attester de visu que la grande majorité des familles, en ville comme dans les campagnes, ont reçu des moustiquaires. Pour quel usage ? C’est ici que réside tout le problème. Même si on peut regretter la faible sensibilisation des populations en matière d’utilisation, cela ne saurait justifier le « front du refus » qui s’érige contre l’utilisation des moustiquaires. Dans les ménages, on observe une certaine frilosité à l’endroit instrument qui reste pourtant la seule barrière infranchissable. Si l’on exclut certains phénomènes récents comme l’impact des inondations dans les régions septentrionales, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la résurgence du paludisme s’explique, entre autres, par l’insalubrité, l’automédication et surtout le mauvais usage des moustiquaires qui serviraient parfois de…filets de pêche.

C’est le lieu d’interpeller les populations, principales bénéficiaires des campagnes, afin qu’elles s’impliquent davantage dans la lutte. En attendant un éventuel vaccin et face aux nouvelles formes de résistance, la prévention s’impose comme la planche de salut. En dehors des moustiquaires, on pourrait expérimenter chez nous d’autres méthodes de lutte tels que l'assainissement des marécages, l’imprégnation des murs intérieurs et plus globalement l'utilisation intensive des insecticides qui ont montré leur efficacité dans les zones tempérées ou subtropicales. Au-delà des moustiquaires et compte tenu des nombreux blocages, il est de plus en plus évident que toute stratégie de lutte efficace passe par un changement radical des mentalités. Et ce n’est pas le plus facile.

Jean Marie NZEKOUE

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