Huit ont été effectuées gratuitement au bénéfice de drépanocytaires. Pour les autres, le coût était de 2 millions d'ariary pour la prothèse de la hanche et 3 millions d'ariary pour celle du genou.

«C'est une première dans les annales du CHU d’Anta­nanarivo, que l'on pose des prothèses de la hanche et du genou. On prévoit de traiter régulièrement des malades qui en ont besoin», a annoncé le Pr Jean Claude Razafi­mahandry, chef du service orthopédie traumatologie du CHU-HJRA.

Selon lui, l'âge idéal pour porter ce genre de prothèse est de 50 ans.
Mais en fonction de la douleur et de l'incapacité à travailler de la personne, un(e) jeune de 18 ans peut la mettre. Comme toute intervention chirurgicale, celle de l'articulation nécessite de sérieuses préparations. C'est pourquoi le CHU-HJRA planifie de la faire tous les trois à quatre mois à partir de maintenant.

Durée de vie

«Les prothèses de la hanche et du genou nécessitent une hygiène particulière, un bloc opératoire impeccable et des examens cliniques du (de la) patient(e). On doit éradiquer toutes les sources d'infection bucco-dentaire, pulmonaire, urinaire... Ensuite, l'hospitalisation durera dix jours en moyenne», ajoute le Professeur.

Après l'opération, la per­sonne devra éviter de faire des efforts physiques pendant un mois. Puisqu'il s'agit d'une chirurgie fonctionnelle, elle retrouvera sa vie habituelle au bout de trois mois.

Une vingtaine de personnes malades de la hanche et du genou ont été recensées en six mois, au HJRA. Auparavant, celles qui en ont les moyens, n'ont d'autre choix que l'évacuation sanitaire.

Michella Raharisoa

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