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Sidwaya | Burkina Faso | 14/11/2013 | Lire l'article original
Sidwaya (S) : Pourquoi votre Fondation Bill et Melinda Gates s’intéresse tant à l’Afrique ?
Monica Kerrigan (M.K.) : Vous savez, Mme Melinda Gates à fait de la planification familiale sa priorité. En voyageant en Afrique, elle a constaté que ce sont les femmes mêmes qui veulent espacer les naissances et mieux éduquer leurs enfants. Elle a aussi constaté que les femmes n’ont pas accès au counseling aux services de santé de qualité pour elles et pour leurs enfants. C’est ainsi qu’elle s’est déterminée à investir dans la planification familiale (PF) et dans la santé de la reproduction.
S : Que peut on retenir du partenariat de Ouagadougou avec la Fondation Bill et Melinda Gates ?
M.K. : Le partenariat de Ouagadougou pour la PF concerne neuf pays. La Fondation Bill et Melinda Gates échange avec le gouvernement de France et USAID pour booster la PF dans ces pays de l’Afrique de l’ouest. La Fondation est très fière que ces pays aient amorcé des engagements. Certains ont fait des déclarations pour soutenir la PF2020. Les gouvernements se sont engagés à augmenter le budget alloué à la planification familiale. Le Burkina Faso par exemple s’engage à mettre 500 millions de FCFA pour la PF chaque année. Or ce financement était de 300 millions les années antérieures. Dans le cadre de partenariat de Ouagadougou, ce pays a un objectif d’augmenter son taux de prévalence contraceptive de 25% d’ici 2015. Ce qui va exiger de recruter 332 000 nouvelles utilisatrices de méthodes modernes de contraception.
S : Le bilan a mis parcours est –il encourageant ?
M.K. : Il y a déjà des changements dans les pays. Beaucoup d’entre eux on fait leur déclaration et pris des engagements. Aussi on voit que les femmes elles mêmes veulent changer leur vie. Pour Mme Gates, changer la vie de millions de femmes est une priorité. Il y a des progrès. Et dans le cadre du partenariat de Ouagadougou, il y a six pays qui ont élaboré leur plan de PF : le Burkina Faso, le Sénégal, le Togo, le Niger, la Guinée et la Mauritanie. Beaucoup de prestataires sont formés pour donner de la qualité aux soins. Il y a une mobilisation sociale très importante. Les choses commencent à bouger.
S : Etes vous optimiste pour l’Afrique ?
M.K. : L’engagement des gouvernements et la détermination des femmes à jouir de leur droit me fait espérer. De plus en plus, en Afrique, les femmes connaissent les avantages de la PF et la réclame.
S : Quel doit être le rôle de la presse dans la planification familiale ?
M.K. : Le rôle de la presse est très important. C’est à elle de suivre les engagements des Etats, des partenaires, de la société civile. C’est elle qui doit donner la parole aux femmes qui veulent s’exprimer et changer qualitativement leur vie.
Boureima SANGA
Addis Abeba
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