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Revue de presse de Santé tropicale

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Paludisme en RDC : 97% de la population vivent dans les régions où la transmission est permanente

Le potentiel | Congo-Kinshasa | 31/01/2014 | Lire l'article original

Selon le directeur du PNLP : «97% de la population vit dans les régions où la transmission est permanente. Toutefois, la RDC s’appuie sur quelques stratégies de base pour réduire de 50% la mortalité spécifique due au paludisme dans les structures sanitaires d’ici fin 2015 ». Ces informations ont été livrées à la presse par le directeur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Joris Losimba, le mercredi 29 janvier 2014 à la faveur d’un point de presse appuyé par le projet Communication for change (C-change) de l’USAID.

La rencontre avec la presse s’est voulue un cadre d’information et de sensibilisation de professionnels des médias sur le paludisme afin qu’ils apportent, à leur tour, au public des informations adéquates concernant l’ampleur de cette pathologie en RDC et les moyens de lutte cette maladie qui touche plus les enfants de moins de cinq et les femmes enceintes. « En RDC, la transmission du paludisme est quasi-pérenne. Le pays est buté à deux problèmes majeurs concernant le paludisme. C’est que le parasite qui y circule est celui qui est responsable de la forme la plus grave de la maladie et que le vecteur ou le moustique qui transmet la maladie est le plus capable. C’est un mélange explosif », a souligné Joris Losimba, parlant de l’ampleur de la maladie en RDC.

Il a fait savoir que tous les habitants de la RDC sont exposés au risque de contracter le paludisme parce que sa transmission est quasi-pérenne. « 97% de la population, a-t-il dit, vit dans les régions où la transmission est permanente ».

Partant d’un rapport de son programme sur la morbi-mortalité liée au paludisme en 2013, il a relevé que 8 080 084 cas suspects ont été enregistrés pour les consultations externes, soit 38% et 20 532 décès notifiés, soit 37% des décès hospitalisés. Et d’affirmer : « Ces données prouvent à suffisance que la malaria constitue un problème de santé publique et un fardeau pour les ménages congolais et dans les stratégies de lutte contre cette maladie ».

Pour y faire face, Dr Joris Losimba a fait savoir que le PNLP s’est fixé comme objectif dans son plan stratégique 2013-2015, de réduire de 50% la mortalité spécifique due au paludisme d’ici fin 2015 en optant, à cet effet, pour des moyens de lutte de masse et à moindre coût. Et ce, pour la prévention et la prise en charge de la maladie.

S’agissant de la prévention, le directeur du PNLP a souligné que celle-ci passe par l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticide et la promotion de l’assainissement péri et intra domiciliaire et le traitement préventif intermittent à donner à la femme enceinte au cours des consultations prénatales et bientôt au nourrisson lors des consultations préscolaires.

Par contre, pour la prise en charge médicale, la RDC a opté pour la combinaison thérapeutique, c’est-à-dire l’artésunate-amodiaquine ou artemether-lumephatrine pour soigner le paludisme simple. La quinine est, elle prescrite dans le cas de paludisme grave, a expliqué Dr Joris Losimba.

Il a en outre soulevé des défis et perspectives auxquels le PNLP est appelé à faire face, notamment atteindre 80% d’utilisation des MILD, 80% des femmes à accéder au TPI. Il a aussi relevé des obstacles à l’atteinte de ces objectifs dont le manque d’appuis spécifiques dans certaines zones de santé, l’absence de ressources humaines de qualité malgré la pléthore et le déficit par rapport à l’affectation des ressources humaines.

Il sied de souligner qu’au cours de ce point de presse, le directeur du PNLP, le Dr Joris Losimba, a également expliqué aux journalistes l’historique et l’organisation de la lutte contre le paludisme en RDC en passant par la politique et les objectifs stratégiques de la lutte, l’impact des interventions.

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