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Infarctus : la prise en charge est faible

La gazette de la grande île | Madagascar | 19/02/2014 | Lire l'article original

Mis à rude épreuve par notre mode de vie ou notre alimentation, notre cœur est à la merci de nombreux dangers dont le terrible infarctus. Déclenché par l'obstruction d'une artère qui alimente le cœur en sang, L'infarctus du myocarde, communément appelé crise cardiaque, correspond à la destruction partielle du muscle cardiaque.

Privées d'oxygène, les cellules musculaires du cœur meurent rapidement sur une zone plus ou moins étendue. Cela entraîne des problèmes de contraction du muscle cardiaque se manifestant par des troubles du rythme, soit une insuffisance cardiaque, voire l'arrêt du cœur. Si ce phénomène se prolonge, l'hypoxie ou ce manque d'oxygène induite entraîne la mort des cellules musculaires. Les signes d'alerte : il s'agit d'une douleur aiguë et persistante dans la poitrine, qui irradie le bras gauche, le dos et la mâchoire. Peuvent également survenir un malaise, des nausées, des vertiges. Un infarctus du myocarde peut être très douloureux, mais pas forcément. Certains sont même silencieux : près d'un quart des infarctus du myocarde ne s'accompagnent pas des signes typiques. Il arrive d'ailleurs qu'un infarctus soit dépisté a posteriori, en raison de la survenue d'une complication. Seule l'électrocardiographie peut affirmer la présence d'un caillot au niveau du muscle cardiaque.

En France, on compte environ 120 000 infarctus du myocarde par an. Environ 10 % des victimes décèdent dans l'heure qui suit et le taux de mortalité à un an est de 15 % A Madagascar, les décès suite à un accident vasculaire cérébral ou un infarctus du myocarde sont une des premières causes de décès. Dans les pays industrialisés, ils ne constituent que respectivement 5% et 4% des décès. Voici depuis quelques temps que l'on remarque une recrudescence de cas de crise cardiaque. Certains pensent qu'elle est liée aux rapports sexuels .C'est en effet un phénomène qui commence à être de plus en plus fréquent dans la capitale. Les autopsies dévoilent souvent que la cause de la mort est due à une crise cardiaque. Il est probablement juste que cette activité physique, comme toute autre, fait augmenter le nombre de pulsations à 130 par minute, soit le double de la normale. Mais selon le rapport d'études récemment publiée par les cardiologues américains, les pulsations y afférentes ne suffisent pas pour déclencher une attaque cardiaque chez la personne dont la maladie cardiovasculaire est stabilisée. A Madagascar, la santé publique est peu développée et la qualité des services de santé laisse beaucoup à désirer. On dénombre plus ou moins 1428 médecins sur l'île, ce qui représente 8,6 médecins pour 100 000 habitants en zone urbaine Mais ce chiffre tombe à 1 médecin pour 35 000 habitants en zone rurale. La situation est similaire pour les infirmières: 3088 soit 18,7 pour 100'000 habitants.

Pour cette maladie grave, la seule solution est de déboucher l'artère le plus rapidement possible après le début des symptômes. Cette perfusion rapide diminue la mortalité et les complications associées à l'infarctus du myocarde. Mais le coût de cette opération n'est pas accessible à tout le monde. On parle d'une trentaine de millions. Atteint de la maladie, Lanto devait se résigner et fait de son mieux afin d’éviter les gros efforts pour que son coeur ne le lâche pas. Car c'est ce que le médecin lui avait recommandé.

Le tabagisme, le diabète, l'obésité, l’hypertension, le stress, la sédentarité sont les causes principales de l'infarctus. D'autres facteurs sont non modifiables, comme l'hérédité cardiovasculaire, l'âge car le risque augmente après 55 ans, et le sexe. Avant la ménopause, les femmes ont quatre fois moins de risque de faire un infarctus que les hommes. La proportion de femmes jeunes aujourd'hui victimes d'infarctus du myocarde a toutefois tendance à s'accroître, notamment en raison de l'augmentation du tabagisme et de l'obésité chez ces dernières. Après la ménopause, les risques sont équivalents pour les deux sexes. Mais le cholestérol en excès favorise la formation de caillot et la survenue de l'infarctus.

NIR

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