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Revue de presse de Santé tropicale

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Malformation cardiaque : le diabète et la rubéole comme cause

La gazette de la grande île | Madagascar | 15/02/2014 | Lire l'article original

Bien que beaucoup aient célébré l'amour hier, la date du 14 février est aussi associée à la journée de sensibilisation aux malformations cardiaques congénitales. L'histoire commence en 1999 aux USA, où J. Imperati, mère d'un enfant atteint d'une malformation cardiaque, a l'idée que le jour de la Saint-Valentin serait un jour de sensibilisation du grand public aux cardiopathies congénitales.

Les cardiopathies congénitales sont des malformations du cœur survenant au cours de sa formation, pendant la vie intra-utérine. Touchant environ 1% des nouveau-nés, les malformations cardiaques surviennent entre la troisième et la huitième semaine de grossesse. C'est à ce moment que le cœur se forme. 9 fois sur 10, il est impossible de déterminer la cause de ces malformations. Elles sont extrêmement diverses, allant de la simple anomalie permettant la croissance de l'enfant sans aucun problème, jusqu'à la malformation grave, incompatible avec la survie du nouveau-né. Elles sont également de complexités diverses, rendant une évaluation obligatoire en milieu spécialisé.

Certaines formes de cardiopathie congénitale sont tout à fait mineures et ne causeront jamais de problèmes cardiaques. Cependant, d'autres formes de la maladie, très graves, entraînent des complications et peuvent être réparées chirurgicalement au moment du diagnostic. Les malformations cardiaques les plus fréquentes sont la communication inter-ventriculaire, la communication inter-auriculaire et la persistance du canal artériel. Ce sont des anomalies chromosomiques qui provoquent ces malformations : elles représentent 5% des malformations cardiaques. Les trisomies 13 et 18 provoquent des malformations viscérales multiples. 50% de malformations sont constatées pour la trisomie 21. Le syndrome de Turner provoque la plupart du temps une coarctation de l'aorte. Seulement 10% des malformations sont dépistées avant la naissance. A l'aide d'une échographie fœtale, le praticien peut déceler ces malformations cardiaques. La découverte de ces malformations permet d'établir un traitement.

Le diabète maternel mal équilibré peut provoquer des malformations cardiaques. La rubéole est responsable d'1% des malformations cardiaques. Le virus provoque un rétrécissement de l'artère pulmonaire et des lésions valvulaires. Les personnes atteintes d'une cardiopathie congénitale courent un risque accru d'avoir d'autres problèmes cardiaques dont l'AVC, l'hypertension pulmonaire, l'insuffisance cardiaque et l'arythmie. Les cardiopathies congénitales sont rares à Madagascar. L'estimation de l'incidence des cardiopathies congénitales à Madagascar est de 3.600 par an pour environ 720.000 naissances par an, soit une prévalence de 5 pour 1000 naissances. La question de l'accès aux soins reste très problématique et le manque de structures sanitaires est aggravé par la qualité peu satisfaisante des soins délivrés et le faible niveau de revenu des ménages. De 1997 à 2009, le programme de Médecins du Monde (MdM) a diagnostiqué 78 nouvelles cardiopathies congénitales par an (1016 au total). Le programme de MdM couvre seulement 2,2 % des besoins alors que depuis 1994, 80% des enfants malgaches opérés l'ont été par ce programme. Il s'agit donc pratiquement de la seule alternative de survie pour ces enfants.

NIR

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