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Le Faso | Burkina Faso | 15/02/2014 | Lire l'article original
Pr Nicolas Médah, directeur général du Centre Muraz, Pr Boubacar Nacro, Pédiatre, Dr Esaïe Médah, Directeur général des maladies…, sont entre autres des experts de la santé qui ont répondu à l’appel d’Action contre le cancer infantile au Burkina (ACCIB). Dans la continuité des activités entreprises pour commémorer la journée internationale de lutte contre le cancer (4 février de chaque année), ACCIB a donc regroupé autour d’une même table, pédiatre, pharmacien, parents des victimes, épidémiologiste… pour discuter de cancers infantiles.
Selon la présidente d’ACCIB, Sylvie Paley parmi plusieurs activités, la table ronde de sa structure a pour objectif de fédérer les énergies dans la lutte contre le cancer infantile. Un cancer qui est à la base du malheur de bon nombre d’enfants. A titre d’exemple, chaque année c’est au moins une quarantaine d’enfants cancéreux qu’on décèle au CHUSS.
Après une projection de film documentaire « Dans les coulisses de la pédiatrie Souro Sanou », le communicateur du jour, le pédiatre Boubacar Nacro a développé son thème « Les cancers infantiles curables : Ampleur et défis ». Pour le Pr Nacro, de façon simple on appel cancer une multiplication anarchique de cellule de l’organisme au niveau d’un organe échappant aux mécanismes de contrôle.
Comme cancer infantile, les statistiques ont montré que le lymphome de Burkitt, la leucémie aigue lymphoblastique, le rétinoblastome (cancer de l’œil) et la néphroblastomes (cancer du rein) sont les plus fréquents au Burkina. Si dans des pays développés ces cancers ne sont plus des causes majeures de mortalité, la communication du Pr Boubacar Nacro a sidéré plus d’une personne quant à la réalité du Burkina.
Des problèmes à tous les niveaux
Le meilleur traitement d’un cancer se fait grâce à un dépistage rapide. Hors, pour le Pr Nacro, la plus part des enfants cancéreux burkinabè arrive dans un stade avancé dans les services de soins. Ce qui fait que les traitements sont compliqués et mitigés. D’autant plus que les infrastructures n’y sont pas du tout.
Des médicaments aux salles de traitements désuètes, la chaîne de traitement ne facilite pas non plus la tâche aux professionnels. Pire, pour le Pr Nacro, plein de cancer n’arrive pas à l’hôpital. Et les parents qui ont le courage de venir à l’hôpital finissent toujours par abandonner à cause du coût exorbitant des traitements.
Mais, ce qui est inquiétant, c’est bien l’avenir. Avec la consommation croissante des OGM les cancers se développeront d’avantage selon les spécialistes. Après la communication du Pr Boubacar Nacro, un tour de table a permis à tous les invités de se prononcer et de donner leur contribution à la lutte contre le cancer infantile.
Ousséni BANCE
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