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Revue de presse de Santé tropicale

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Santé de la reproduction au Burkina Faso : 105 000 avortements en 2012

Sidwaya | Burkina Faso | 13/02/2014 | Lire l'article original

Des chercheurs de l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) ont rendu publics, le mercredi 12 février 2014 à Ouagadougou, les résultats d’une étude sur l’avortement et la santé des femmes au Burkina Faso. Les résultats de la monographie sur « Grossesses non désirées et avortements au Burkina : causes et conséquences » ont été rendus publics le mercredi 12 février 2014 à l’Université de Ouagadougou.

Le chef de l’Unité de recherche en population et santé de l’Institut supérieur des sciences de la population, Dr Georges Guiella, coordonnateur de l’étude, a affirmé que c’est dans le cadre de son programme de recherche, que l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) a, au cours des dix dernières années, conduit plusieurs études sur l’avortement et son impact sur la santé des femmes au Burkina Faso, en collaboration avec son partenaire, Guttmacher Institute. « Souvent perçu comme une réponse à un besoin non satisfait de planification familiale, le recours à l’avortement est malheureusement de plus en plus répandu », a-t- indiqué. Selon le Dr Georges Guiella, l’étude vise à fournir aux décideurs et planificateurs de programmes, des éléments de preuves sur les grossesses non désirées et les avortements dans le but d’aider les femmes et les couples burkinabè à mieux satisfaire leur besoin en matière de santé reproductive. Elle a également pour objectif de fournir des données fiables en vue d’aider à suivre et à évaluer les progrès en matière de prévention des grossesses non désirées, des avortements clandestins et de la morbidité maternelle en général. Il a souligné que la situation des avortements est assez préoccupante au Burkina parce qu’en 2012, le taux national d’avortement était de 25 femmes pour 1000 pour les femmes âgées de 15 à 49 ans. La situation est encore alarmante en milieu urbain.

L’état des lieux fait ressortir que ces avortements se soldent toujours par un taux élevé de complications et celles-ci n’ont pas souvent été prises en charge par les services compétents. Dr Guiella a révélé que le taux de prévalence varie selon le statut socioéconomique des femmes et selon leur milieu de résidence. « Le statut socioéconomique d’une femme détermine largement le type de praticien auquel elle aura recours pour avorter, et par conséquent, le niveau de sécurité de cet acte », a signifié le chercheur. Il a noté que les risques liés à cet acte sont plus importants pour les femmes rurales qui sont pauvres. Car environ 72% d’entre elles vont chez des patriciens traditionnels sans formation médicale ou tentent de mettre fin elles-mêmes à leur grossesse en utilisant des méthodes dangereuses. Pour lui, environ 46% des femmes pauvres en milieu rural ayant avorté ont subi des complications et sont restées sans traitement contre 23% des femmes en milieu urbain.

32 % de grossesses non intentionnelles

Par ailleurs, le chef de l’unité de recherche en population et santé fait savoir que 32% de toutes les grossesses au Burkina sont non intentionnelles. A l’entendre, ces grossesses surviennent à un mauvais moment ou sont complètement non désirées et un tiers de celles-ci se terminent par un avortement. « Ce niveau élevé de grossesses non intentionnelles est une conséquence d’un faible niveau d’utilisation des méthodes contraceptives », a-t-il relevé. Et au président de l’Université de Ouagadougou, Karifa Bayo de dire que l’avortement demeure l’une des causes majeures de la mortalité maternelle élevée et les résultats présentés dans le cadre de cette monographie sur son ampleur, ses causes et ses conséquences constitue une « véritable » mine d’informations et de statistiques. « Les résultats de cette recherche sur l’avortement montrent le rôle que les universités peuvent jouer, non seulement à travers la production des connaissances, mais aussi des connaissances qui peuvent être d’un apport énorme dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des politiques de développement et de santé publique », a-t-il ajouté. Quant au Directeur de l’ISSP de l’Université de Ouagadougou, Jean François Kobiané, il a assuré que les résultats des recherches menées depuis plus d’une dizaine d’années sur l’avortement vont contribuer à combler un vide en termes de disponibilité de statistiques sur un sujet qui demeure un tabou.

Wamini Micheline OUEDRAOGO

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