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Revue de presse de Santé tropicale

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Répression des mutilations génitales féminines : seuls 8 cas ont été jugés depuis 1999

Sud Quotidien | Sénégal | 19/03/2014 | Lire l'article original

Depuis 1999, date de la promulgation de la loi n°99-05 interdisant la pratique de l'excision au Sénégal, seuls 8 cas (de contrevenants à la loi) ont été portés à la connaissance des autorités judiciaires. Abdoulaye Ba, le Directeur des affaires criminels et des grâces au ministère de la Justice l'a annoncé hier, mardi 18 mars 2014, en marge d'un atelier de plaidoyer pour l'application de la loi interdisant l'excision au Sénégal.

En marge d’un atelier de plaidoyer pour l’application de la loi interdisant l’excision au Sénégal tenu hier, mardi 18 mars à Dakar, Abdoulaye Bâ, le directeur des affaires criminelles et des grâces au ministère de la Justice a indiqué que depuis 1999, date de la promulgation de la loi n°99-05 interdisant la pratique de l’excision au Sénégal, seuls 8 cas ont été jugés dans les instances judicaires.

Un résultat qui s’explique, selon lui, par le fait que la loi n’est pas connue ou pire encore ceux qui en ont une idée la voit comme un moyen de remise en cause des traditions et des coutumes. L’autre chose qui expliquerait un tel constat c’est que, à son avis, l’excision est souvent faite en cachette et les témoins de la pratique ne le dénoncent pas devant les autorités compétentes.

Selon Gallo Bâ, représentant du Fond des Nations Unies pour la population (Unfpa), les Mutilations génitales féminines (Mgf) constituent des atteintes graves à la santé des femmes et des petites filles. Nonobstant, à chaque 10 secondes une fille est mutilée quelque part dans le monde faisant ainsi 17248 cas dans chaque 48h. Face à cette ampleur, il trouve urgent l’application de la loi réprimant un tel fait qui ne se justifie, selon lui, que par des préjugés sociaux et souvent par des croyances religieuses.

L’excision est une ablation des parties génitales de la femme. La loi sénégalaise prévoit des peines d’emprisonnement allant de 6 mois à 6 ans à l’encontre de l’exciseuse dans le cas où la mutilée sort indemne de la pratique. En cas de décès l’auteur des faits risque la perpétuité. Au Sénégal la récurrence d’une telle pratique se justifie par des préjugés culturels. Elle est pratiquée dans toutes les régions du pays mais reste plus récurrente dans la partie orientale du pays.

Fatou NDIAYE

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