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L'essor | Mali | 21/03/2014 | Lire l'article original
Cependant, la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM) est consciente de la nécessité de poursuivre les efforts de communication pour toujours améliorer la compréhension du régime par nos compatriotes. L’Association solidarité des femmes de la CANAM a ainsi organisé hier une conférence-débat sur l’AMO. La rencontre qui s’est déroulée dans les locaux de la CAFO entendait informer et sensibiliser les femmes qui représentent un contingent important des assurés et des ayants droit aux prestations de l’AMO.
La conférence était animée par Oumar Tiémoko Sangaré, conseiller technique à la CANAM, Mme Maïga Agaïchatou Dicko, la présidente de l’Association solidarité des femmes de la caisse, et une représentante de la CAFO, Mme Keïta Estelle Zoumahou. Y ont participé Abdou Touré, le directeur central de l’audit et du contrôle de gestion de la caisse et de nombreux invités.
Les initiatrices de la conférence souhaitaient mettre en exergue le rôle primordial des femmes dans la gestion des questions de santé dans la société malienne et partager avec elles les opportunités qu’offre l’assurance maladie.
Dans une communication en langue bamanan, Oumar Tiémoko Sangaré a expliqué que la Constitution malienne consacre le droit à la santé et que l’AMO est un mécanisme qui facilite l’accès aux soins de santé. Il a également rappelé les 4 principes sur lesquels, repose l’assurance maladie : la solidarité, la contribution, la mutualisation des moyens et le système de tiers payant.
L’AMO, a-t-il précisé, couvre les fonctionnaires et les autres travailleurs régis par le Code du travail, mais aussi des assurés volontaires. Pour les deux premières catégories, 3,6% des salaires sont retenus à la base. Les assurés volontaires paient 6,56%, les retraités cotisent 0,75%. L’Etat et les employeurs du secteur privé déboursent respectivement 4,48% et 3,5%.
L’AMO couvre les soins préventifs et curatifs, les analyses biomédicales et les examens radiographiques, les hospitalisations, les médicaments, a expliqué Oumar Tiémoko. Il a cependant précisé que la chirurgie esthétique, les prothèses dentaires et les verres correcteurs ne sont pas en pris en compte par l’assurance maladie.
Pour la présidente de l’Association des femmes de la caisse, le thème de l’AMO a été retenu pour mieux informer les femmes qui sont dans le besoin pour garantir leur santé et leur accessibilité aux soins. L’initiative entend aussi qu’elles s’approprient ce nouveau dispositif de protection sociale et de promotion de la santé. Mme Maïga Agaïchatou Dicko a justifié la démarche en direction des femmes car celles-ci s’occupent des questions de santé dans la famille. De surcroit, les femmes représentent plus de la moitié de la population, une proportion élevée des assurés et aussi des ayants droit aux prestations de l’Assurance maladie obligatoire.
Estelle Zoumahou a rappelé la symbolique de « la case de la paix » de la CAFO qui est un refuge et un espoir pour toutes les femmes. « Nous espérons que cette conférence apportera toutes les informations utiles aux femmes sur l’AMO », a-t-elle souligné.
Après ces interventions, les femmes, parfois mal renseignées, ont posé beaucoup de questions. Les responsables de la CANAM ont fourni éclaircissements et explications sur ce qui constitue une avancée de taille dans la politique de protection sociale contre la maladie.
B. DOUMBIA
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