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Cameroon tribune | Cameroun | 07/04/2014 | Lire l'article original
Le virus Ebola qui tire son nom d'une rivière passant près de la ville de Yambuku en République démocratique du Congo, se manifeste par une fièvre-hémorragique, foudroyante qui s'attaque à l'être humain et aux autres primates. Celle-ci est principalement transmise par la chauve-souris et se caractérise par une montée de fièvre accompagnée d'asthénie. Autres symptômes, des diarrhées, des vomissements, des céphalées et des éruptions cutanées. Une insuffisance rénale et hépatique survient également. La période d'incubation varie de deux à 21 jours (généralement de cinq à 12 jours). Une semaine après le début des symptômes, les virions envahissent le sang et les cellules de la personne infectée puis, provoquent des hémorragies importantes. La mort survient peu de temps après, par choc cardio-respiratoire. Les cas non mortels peuvent entraîner des séquelles neurologiques, hépatiques ou oculaires.
Le virus Ebola sature tous les organes et les tissus de particules virales à l'exception des os et des muscles moteurs. Il forme d'abord de petits caillots de sang diffus dans l'ensemble des vaisseaux.
Ceux-ci se collent aux parois des vaisseaux sanguins et deviennent finalement si nombreux qu'ils bloquent l'arrivée sanguine dans les divers organes du corps. Il provoque aussi des plaques rouges appelées pétéchies (sorte d'hémorragie sous-cutanées). Il se multiplie dans le collagène de la structure de la peau. Les sous-couches de la peau meurent et se liquéfient ce qui provoque des bulles blanches et rouges dites maculopapulaires. à ce stade, la peau peut se déchirer par de simples attouchements. Il suffit d'un simple contact direct avec les liquides organiques (sang, sperme, excrétions, salive) d'une personne infectée pour être contaminé. Les rituels funéraires de certaines populations d'Afrique centrale, consistant à laver le corps, puis à se rincer les mains dans une bassine commune, ont souvent favorisé la propagation du virus à travers la famille et les amis du défunt. A ce jour, il n'existe aucun traitement curatif de la maladie. Cependant, il est conseillé d'imposer une quarantaine des malades en cas d'épidémie dans des huttes préalablement désinfectées.
Michèle FOGANG
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