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Revue de presse de Santé tropicale

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Attention aux reins !

Cameroon tribune | Cameroun | 06/05/2014 | Lire l'article original

Les médicaments de la rue favorisent le développement et la multiplication des maladies rénales et hépatiques. Pour les spécialistes en santé publique, il n’existe pas de principes actifs dans de nombreux médicaments de la rue, contrefaits pour la plupart. Par contre, ces comprimés peuvent renfermer des substances chimiques toxiques et nocives. C’est ce qu’explique le Dr Juliette Lindou, médecin généraliste à l’hôpital général de Yaoundé : « Le principe actif contenu dans le produit n’est pas fiable.

Dans plusieurs cas, l’effet escompté n’est pas visible au terme du traitement. On peut y retrouver des produits nocifs et au lieu de soigner la maladie, ils l’aggravent ou en créent d’autres. » Et d’affirmer, constante : « La majorité des produits passent par le rein. Les substances dangereuses qui s’y trouvent peuvent causer des maladies rénales, une insuffisance rénale, par exemple. Tous les organes vitaux (cœur, cerveau…) peuvent être atteints.»

De même, les médicaments qui ne respectent pas les normes de qualité peuvent entraîner la résistance de certaines maladies. Et c’est le cas pour bien des médicaments de la rue, exposés aux intempéries et conservés de façon peu recommandable. Des études ont révélé que si un malade souffrant de paludisme consomme des antipaludiques contenant une faible dose du principe actif, le parasite ne sera que partiellement détruit dans son organisme. Les parasites restants seront ceux qui auront pu résister au médicament et plus ces derniers se multiplieront, plus la résistance aux médicaments se répandra.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 100 000 décès par an sont liés au commerce de médicaments contrefaits en Afrique. Le groupe de réflexion britannique International Policy Network estime d’ailleurs que les faux antituberculeux et antipaludiques sont à l’origine de 700 000 décès par an dans le monde. Aussi, l’économiste spécialisé en politiques sanitaires internationales, Roger Bate, juge-t-il les « mauvais » médicaments responsables de l’augmentation de souches pharmacorésistantes de la tuberculose. Dans sa dernière étude, publiée dans l’« International Journal of Tuberculosis and Lung Disease », il révèle que l’Afrique enregistre un taux de 16,6% d’antituberculeux contrefaits, soit une pilule sur six.

Marilyne NGAMBO TCHOFO

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