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Cameroon tribune | Cameroun | 01/05/2014 | Lire l'article original
C’est donc vers ce cap de réduction du taux des MTN que les pouvoirs publics, soutenus par les différents partenaires au développement, se dirige. Le ministre André Mama Fouda, lors de cette cérémonie de lancement de la campagne, a réitéré la ferme volonté du gouvernement à éradiquer la lèpre, la filariose lymphatique, l’ulcère de buruli, l’onchocercose, quelques MTN qui constituent encore des sérieux problèmes de santé publique. Pour ce faire, le Minsanté a indiqué qu’une synergie a été crée pour regrouper différents programmes mis sur pied contre ces maladies, pour une action forte, efficiente et coordonnée sur le terrain. Dans ce contexte, la campagne vise à distribuer gratuitement le Mectizan et autres médicaments aux personnes adultes, dans tout le territoire national, car toutes les 10 régions du Cameroun sont concernées par la lutte contre les MTN. De plus, les élèves des écoles primaires et non-scolarisés seront déparasités. 60.000 distributeurs communautaires ont été mobilisés pour cette tâche au plan national.
Ann Tarini, la représentante de Helen Keller et présidente des organisations non gouvernementales de développement, a souligné que le combat des MTN s’intensifie chaque année. Ainsi, à ce jour, 6,5 millions de personnes ont été traitées contre l’onchocercose, 10 millions pries en charge pour ce qui est de la filariose. Des efforts notables enregistrés avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon le Dr Charlotte Faty Ndiaye, la représentante de cette institution au Cameroun, près de six milliards de F ont été investis par l’Oms au Cameroun, entre 2004 et 2013. Un appui financier et matériel pour mener le travail de terrain. Par ailleurs, 35 milliards de F ont été déboursés pour l’acquisition des médicaments, distribués gratuitement aux populations. Cette campagne a été lancée au moment où le directeur du Programme africain de lutte contre l’onchocercose (Apoc), le Dr Jean-Baptiste Roungou, a entamé une visite de cinq jours au Cameroun, par Monatélé.
Azize MBOHOU
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