L’éradication de la poliomyélite est primordiale dans la mesure où cette maladie constitue un obstacle au développement aussi bien humain qu’économique du pays. « Suite à la quatrième évaluation effectuée par des experts internationaux le mois d’août dernier, les pays ayant été le foyer de la polio doivent absolument entreprendre des campagnes de vaccination supplémentaire, tous les 6 mois ». Une déclaration effectuée par le Ministre de la Santé Publique Mamy Lalatiana Andriamanarivo lors de la conférence de presse tenue à l’hôtel Colbert hier.

Ladite conférence qui s’est portée sur l’annonce de la 9e campagne de vaccination contre la polio devant se dérouler du 16 au 18 novembre et dont le lancement officiel se fera à Marovoay, région Boeny le 17 novembre prochain.
Il est en effet constaté que malgré les efforts menés pour la lutte contre la prolifération de cette maladie, le pays démontre toujours des traces de son existence. Les eaux usées de Madagascar révèleraient la présence du virus dérivé de polio selon le ministre Mamy Lalatiana Andriamanarivo. Cela aurait été su après une surveillance environnementale effectuée de concert par le ministère de l’Eau, celui de l’Environnement et des partenaires en collaboration avec le ministère de la santé publique.

Refus. Il n’est pas sans savoir que de nombreux parents ne soient encore enclins à accepter à adhérer à la campagne de vaccination contre la polio. Une situation criée par le ministre de la Santé publique selon laquelle un enfant non vacciné serait un risque pour 200 autres. A lui de rappeler par la même occasion la nécessité pour tous les enfants de Madagascar de se faire vacciner. Pour ce qui est des raisons poussant les parents à ne pas adhérer aux campagnes de vaccination, les raisons peuvent aller de l’incapacité pour eux de comprendre l’ampleur de la maladie et la nécessité de faire la vaccination tous les 6 mois aux rumeurs véhiculées selon lesquelles les vaccins engendreraient d’autres maladies telles que l’autisme.

Qualité. La 9e campagne serait de qualité. Et ce, dans le dessein de réduire autant que possible les virus de polio dans le pays. Il y a lieu en effet de supprimer dans les plus brefs délais le fléau vu les conséquences néfastes qu’elle a sur les populations victimes. Ces dernières étant une situation de handicap permanente. Pour ce faire, le ministre de la Santé publique a exhorté toutes les parties prenantes à une synergie dans cette lutte car selon lui « toutes les parties prenantes doivent prendre leurs responsabilités pour qu’enfin la polio soit éradiquée de notre pays. » La stratégie de médiatisation serait également améliorée car les grandes idées ont été étudiées avec des journalistes durant un mini-atelier hier même.

José Belalahy

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