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Revue de presse de Santé tropicale

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Etats généraux des hôpitaux publics : des professionnels auscultent...

Sidwaya | Burkina Faso | 18/12/2016 | Lire l'article original

Le ministère de la Santé organise les états généraux des hôpitaux publics, du 15 au 18 décembre 2016, à Ouagadougou. Placée sous le thème : « Hôpital public : quelles réformes pour des soins de qualité dans le contexte de l’assurance maladie universelle », la cérémonie d’ouverture a connu la présence du Chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré.

Les hôpitaux burkinabè font face à d’énormes insuffisances qui empêchent une meilleure offre de soins de santé de qualité aux patients. Au titre des déficiences, l’on peut citer, la faible fonctionnalité des urgences, le manque de plateaux techniques, le manque de gouvernance dans la gestion administrative, l’inorganisation des équipes de soins et l’insuffisance d’allocation de ressources financières. A cela s’ajoute le manque de motivation du personnel, la mise en œuvre difficile de la pharmacie hospitalière, de l’hygiène hospitalière, l’insuffisance de personnels spécialisés dans les CHR, la surcharge des hôpitaux, l’absence de convention entre hôpitaux et universités, etc. Ce sont autant de problèmes qui minent les hôpitaux publics du Burkina Faso. Une situation qui a conduit le ministère de Santé a convoqué des états généraux. Cette activité se tient, du 15 au 18 décembre 2016, à Ouagadougou. Elle est placée sous le thème : « Hôpital public : quelles réformes pour des soins de qualité dans la perspective de l’assurance maladie universelle ». 472 participants provenant d’hôpitaux universitaires, régionaux, de directions régionales de santé et de districts de santé, de directions centrales et structures rattachées, de partenaires sociaux, d’organisation de la société civile, d’ordres professionnels de la santé, de structures privées de santé… prennent part à ce séminaire. Pour mieux examiner les problèmes des hôpitaux, le département de Smaïla Ouédraogo a ciblé sept axes stratégiques. Il s’agit du renforcement de la bonne gouvernance dans les hôpitaux, la réalisation de l’équilibre des comptes des centres sanitaires, l’amélioration de la qualité des soins dans les hôpitaux publics à travers la création d’une Agence nationale d’évaluation et d’accréditation en santé (ANEAS). Le ministère souhaite également la transformation des CSPS urbains et ceux des chefs-lieux de communes, en centres médicaux et les CMA en hôpitaux de district. Le ministère de la Santé veut également mieux impliquer le secteur privé de santé en adoptant une règlementation permettant aux praticiens hospitaliers et les hospitalo-universitaires, de respecter le contrat qui les lie à leur hôpital sans pour autant fragiliser les cliniques privées, travailler à mettre en place l’assurance maladie universelle et la régulation par l’Etat de l’ensemble du système hospitalier dans toutes ses composantes et leurs interrelations. « Les hôpitaux burkinabè ne sont pas dans une situation idéale. Il y a beaucoup de choses qui manquent en termes de gouvernance surtout. Nous voulons avoir des hôpitaux où, les gens sont redevables à part entière et de leurs missions et de leurs résultats. C’est pourquoi, un certain nombre de réformes doivent être opérées dans ce sens. Très peu sont nos hôpitaux qui ont un équilibre des comptes. Il y a également le problème crucial d’un semblant de conflit entre le secteur public et le secteur privé. Nous voulons qu’on puisse mener des réflexions », a insisté le ministre de la Santé.

Pour un diagnostic complet des problèmes des hôpitaux

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré pense que cette requête n’est possible que si tous les acteurs, à savoir les professionnels de la santé du public et du privé, les partenaires techniques et financiers, les partenaires sociaux et les autres secteurs s’engagent dans la même dynamique : celle de la qualité des soins de santé au profit des populations. Les investissements dans les secteurs sociaux, et plus particulièrement dans celui de la santé jouent un rôle important dans le développement de tout pays, foi du Chef de l’Etat. C’est pourquoi, il a voulu que ces assises soient l’occasion pour les participants de réfléchir et de faire le diagnostic complet des problèmes qui entravent le bon fonctionnement des hôpitaux, mais surtout de proposer des solutions pratiques et durables. Pour l’organisateur de ces états généraux, en l’occurrence le ministère de la Santé, le gouvernement a consenti néanmoins d’énormes réformes au cours de ces dernières décennies dans le système sanitaire.

En plus de l’instauration de la gratuité des soins chez les enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes, il y a l’adoption de la loi hospitalière, l’érection des hôpitaux en établissements publics de santé, l’ouverture de filières de formations spécialisées et le recrutement de directeurs généraux par appel à candidatures. De l’avis du ministre de la Santé, Dr Smaïla Ouédraogo, la vision du gouvernement est d’arriver à offrir aux populations des soins de qualité et de produits à bon prix dans un contexte d’assurance maladie universelle.

« Je voudrais vous rassurer que les recommandations de vos assises sont attendues et qu’elles seront examinées avec la plus grande attention par le gouvernement, convaincu qu’elles vont contribuer à l’amélioration de la qualité de l’offre des services, de la fréquentation des services de santé et aussi des conditions de vie et de travail des agents de santé », a promis Roch Marc Christian Kaboré. De leur côté, le chef de file des partenaires techniques et financiers, l’ambassadeur des Etats-Unis, Andrew Young et le représentant de la représentante résidente de l’OMS, Dr Fousseni Dao, ont réaffirmé leur engagement à accompagner le Burkina Faso dans cette quête pour un mieux-être des populations.

Gaspard BAYALA

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