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Revue de presse de Santé tropicale

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Retard dans la mise en œuvre du projet de loi sur la médecine traditionnelle, persistance de la publicité mensongère... praticiens et acteurs ruent dans les brancards

Sud Quotidien | Sénégal | 23/12/2016 | Lire l'article original

Accélérer le processus de la loi sur la médecine traditionnelle, faire allouer au moins 3 % du budget de la santé à la pratique de la médecine traditionnelle, arrêter les dérives de la publicité mensongère au niveau des médias et une audience d’urgence auprès du chef de l’Etat. Tel est le message exprimé hier en mots simples et une forte intonation par le président de la Fédération nationale des praticiens de la médecine traditionnelle, lors du point de presse organisé pour rappeler à l’Etat ses engagements.

La Fédération des praticiens de la médecine traditionnelle au Sénégal est montée hier, jeudi, au créneau pour se faire entendre face aux promesses faites par l’Etat pour faire voter et promulguer la loi sur la médecine traditionnelle.

S’appuyant sur les engagements des pouvoirs publics, la Fédération que dirige Abdoulaye Ndao est sortie de ses gongs pour rappeler les promesses relatives au cadre réglementaire à la pratique de la médecine traditionnelle dont le projet de loi traine dans le circuit administratif depuis 1994.

Pour rappel, le Président Macky Sall alors candidat de l’opposition avant avait fait part de son intention de promouvoir la pratique de la médecine traditionnelle qui, malgré son utilité indéniable dans le pays, est toujours laissée en rade. Grâce à l’appui du ministère de la Santé et de l’action sociale qui a accompagné les tradipraticiens dans la mise sur pied d’une Fédération nationale, la perspective de valoriser cette forme de médecine ancestrale est sur les rails. La création d’une division de la médecine traditionnelle au ministère rentre d’ailleurs dans le cadre de cette avancée et la tutelle a émis plusieurs circulaires vers les districts sanitaires du pays pour que médecine traditionnelle et médecine moderne travaillent main dans la main. Des ateliers de formations ont été alors tenus pour mieux outiller les praticiens sur les maladies qui sont en train de faire des ravages au niveau national.

Le ministère de l’Intérieur est également en train de faciliter le processus de mise en place des associations membres de la fédération. En somme, des acquis qu’ils ont soulevés pour dire que les choses ont bougé depuis lors. Toutefois, la question cruciale du projet de loi reste en suspens vu que l’état s’était engagé solennellement à le soumettre à l’Assemblée nationale avant décembre 2016. Suffisant pour les praticiens de tirer la sonnette d’alarme pour inviter l’Etat à accélérer le processus et faire de ses engagements une réalité. « Même si la Cour suprême a déjà donné son avis favorable sur le texte en question, on nous informe qu’il ne reste que le Conseil des ministres avant sa proposition au vote des députés ».

Haro sur les médias

L’autre dénonciation qui a fait hausser le ton au président Ndao et ses homologues est relative à l’ampleur des dérives de la publicité mensongère à travers les médias. Un problème dont il a fait état de la gravité en interpellant la responsabilité de la presse. Un état des faits qui assimile de plus en plus la médecine traditionnelle et les charlatans à une propension commerciale qui défie toute éthique. C’est d’ailleurs tout le sens de leur véhémente dénonciation. Car, selon eux, cette loi contient des dispositions juridiques qui peuvent sanctionner et poursuivre toute personne qui ne se conforme pas aux dispositions légales de la pratique de la médecine traditionnelle. En tant que segment professionnel représentant une large couche de la population, la Fédération insiste ainsi sur la nécessaire audience qu’elle ne cesse de réclamer au président Macky Sall afin de lui communiquer leurs suggestions sur différentes questions cruciales de la vie nationale.

Cheikh Tidiane MBENGUE

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