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Revue de presse de Santé tropicale

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Atelier de plaidoyer et d’échanges de l’AJS avec le CESE : l’avortement médicalisé au Sénégal, une pilule amère difficile à faire avaler

Sud Quotidien | Sénégal | 21/12/2016 | Lire l'article original

L’Association des juristes Sénégalaises (AJS), en partenariat avec le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE), a organisé hier, mardi 20 décembre, un atelier de partage et d’échanges sur des questions relatives à la liberté des femmes dans les locaux du CESE. L’objectif de cette rencontre était de discuter sur trois points essentiels: la Santé de la reproduction, le Relèvement de l’âge légal du mariage des filles de 16 à 18 ans et la Parité homme-femme pour ensuite trouver des solutions qui aboutiront à l’application dans toute sa dimension de ces lois.

La Santé de la reproduction, le Relèvement de l’âge légal du mariage des filles de 16 à 18 ans, ce conformément aux garçons, la Parité homme-femme ont rythmé le débat de l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS), en collaboration avec le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE). Un débat qui a suscité plusieurs polémiques et des avis divergents. S’agissant du premier point qui porte sur la Santé de la reproduction, englobant l’avortement médicalisé, dans le rapport de l’Association des juristes sénégalaises, 22 millions d’avortement médicalisé ont été enregistrés en 2013 et il constitue la 5e cause de mortalité maternelle.

Pour la présidente de l’AJS, les raisons pour lesquelles son association milite pour la légalisation de l’avortement médicalisé sont des cas d’agression sexuelle, le viol et l’inceste qui sont des phénomènes que subissent beaucoup de femmes et de filles. Cette question d’avortement médicalisé a fait l’objet de beaucoup de polémique entretenue par des religieux et quelques conseillers. Selon le conseiller outaz Alioune Sall, « l’avortement médicalisé ne peut être accepté en aucun cas, la religion est systématiquement contre et Il n y a rien qui puisse justifier cet acte ». Le prêcheur à Sud Fm Sen Radio n’est pas le seul à adopter cette position, les trois quarts (¾) des conseillers aussi sont du même avis que lui. Une situation qui n’a pas fait fléchir madame Fatoumata Gueye Ndiaye, présidente de l’AJS qui compte « aller jusqu’au bout pour plaider cette cause qu’elle considère noble et juste ».

Le deuxième point abordé à trait au Relèvement de l’âge légal du mariage des filles de 16 à 18 ans comme leurs frères, les garçons. Pour l’AJS « il faut donner aux jeunes filles plus de temps pour apprendre et accumuler des connaissances qui leur permettront d’être autonome et présentent dans les instances de décision ». La problématique liée aux mariages précoces des filles doit être prise au sérieux. Et l’AJS « compte mener la bataille pour amener l’âge légal du mariage à 18ans ». Cependant, ce point sera encore rejeté par les religieux qui pensent que « c’est contre la religion de dire que l’âge du mariage doit être amené à 18ans alors qu’il y a des jeunes filles de moins de 14 ans qui sont en train de commettre des actes inhumains et personne n’en parle ».

En fin, il y a le dernier aspect qui consiste à corriger les inégalités entre homme et femme dans les instances de décision. Le Sénégal compte 51% de femme et ces dernières sont peu nombreuses à occuper des postes de responsabilités. A titre d’exemple, sur les 557 communes du Sénégal, il n’y a que 13 femmes qui sont des maires. « C’est une inégalité absolue et les femmes ont besoin de se serrer la main et d’être accompagné par les autorités pour plus de considération. On parle de parité mais elle n’est pas atteinte », confie la présidente.

Halimatou LY DIOP

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