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Sidwaya | Burkina Faso | 28/12/2016 | Lire l'article original
Le 2 avril 2016, le gouvernement Paul Kaba Thiéba a lancé officiellement sa mesure de gratuité des soins chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. C’est l’une des mesures fortes qui a marqué les premiers pas du pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré.
La gratuité des soins chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes, mesure visant à soulager les populations, est entrée en vigueur depuis le 2 avril 2016. Elle a été d’abord mise en œuvre dans les régions du Centre, du Sahel et des Hauts-Bassins, avant de s’étendre aux autres depuis le 1er juin dernier. C’est une promesse de campagne, que le président Roch Marc Christian Kaboré a tenue. Au bonheur de nombre de familles. La preuve, le rapport de l’application des mesures de gratuité aux enfants de moins de 5 ans et aux femmes à la huitième semaine de mise en œuvre dans les régions du Centre, des Hauts-Bassins et du Sahel affichait une légère hausse du nombre des enfants de moins de cinq ans pris en charge et une légère baisse du nombre des femmes enceintes prises en charge, ainsi que celui des accouchements réalisés.
La situation des cas pris en charge par cible était de 48614 enfants de moins de cinq ans, 3641 accouchements réalisés, 11343 femmes enceintes prises en charge et 204 césariennes réalisées. Au total, la stratégie a permis jusqu’en juin, date de son élargissement à toutes les régions, de prendre en charge 434 740 enfants de moins de 5 ans, 58 254 femmes enceintes, de réaliser 38 519 accouchements et 1164 césariennes dans les régions du Centre, du Sahel et des Hauts-Bassins. Et lorsque la mesure a été étendue à l’ensemble des treize régions du pays, l’engouement est resté le même. En effet, la stratégie avait permis à mi-parcours de prendre en charge 696 392 enfants de moins de 5 ans, 120 903 femmes enceintes, de réaliser 61 004 accouchements et 1 965 césariennes. Cependant, des difficultés entachent toujours le système. Il s’agit notamment de la rupture de produits et de l’augmentation de la charge de travail des acteurs.
Mais, selon le rapport de la direction de lutte contre la maladie du ministère de la Santé, au cours de la 8e semaine, il y a eu une amélioration de la disponibilité en molécules. Le pourcentage de CSPS en rupture d’au moins une molécule était de 27,2% contre 29,5% à la 7e semaine. Néanmoins, l’on comptait 5 CMA sur 11 et 3 CHU/CHR sur 4 mettant en œuvre la gratuité des soins qui avaient connu la rupture d’au moins une molécule. Pour sa part, le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba qui a lancé officiellement la mesure le 2 mai à Djibo dans la région du Sahel, est confiant quant aux avantages de la gratuité des soins. Cela traduit, a-t-il avancé, l’attachement de son gouvernement à l’amélioration des conditions de vie des populations, singulièrement les plus défavorisées. Le ministre de la Santé, Dr Smaïla Ouédraogo, lui aussi est optimiste. Il se réjouit, du fait que le gouvernement ait pu mettre en œuvre le système de gratuité des soins. Sur la problématique liée à la disponibilité des médicaments, il a vite fait d’annoncer et de prendre des mesures pour pallier ce manque. Toutefois, il n’a de cesse d’appeler les populations à une meilleure collaboration pour la réussite de la stratégie.
Gaspard BAYALA
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