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Sidwaya | Burkina Faso | 29/01/2017 | Lire l'article original
Le ministre de la Santé, Smaïla Ouédraogo, a inauguré, le samedi 28 janvier 2017 à Ouagadougou, le laboratoire de compétences en soins obstétricaux et néo-natals de l’Ecole nationale de santé publique. Les difficultés liées aux conditions d’exercice pratique font désormais partie du passé à l’Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP) de Ouagadougou. En effet, l’établissement dispose désormais d’un laboratoire de compétences en Soins obstétricaux et néo-natals (SONU) équipé. Le bâtiment de type R+1 extensible en R+2 est composé de 9 boxes, de 2 vestiaires, de 4 bureaux, de toilettes et d’une salle de réunion.
Il a été officiellement inauguré le samedi 28 janvier 2017. Au cours de cette cérémonie, la directrice de l’ENSP, Dr Martine Bonou, a exprimé sa joie d’avoir un tel dispositif au sein de son institution. « Le laboratoire était très attendu à l’école en ce sens qu’il va permettre aux élèves sages-femmes et maïeuticiens d’avoir la maîtrise parfaite des gestes avant d’aller sur le terrain de stage », a-t-elle indiqué. Car, à l’entendre, les travaux pratiques se déroulaient dans les salles de classe avec en toile de fond du matériel usé et quasiment insuffisant au regard du nombre élevé des étudiants.
Ce qui ne pouvait donc pas concourir à l’atteinte des objectifs inhérents à ces travaux pratiques. « La construction et l’équipement adéquat de ce laboratoire d’acquisition de compétences est donc une aubaine pour améliorer les conditions de travail des enseignants et rehausser la qualité de l’enseignement », a appuyé la directrice de l’ENSP. Pour le ministre de la Santé, patron de la cérémonie, Smaïla Ouédraogo, la construction de ce laboratoire vient à point nommé. Car, a-t-il expliqué, l’une des priorités du gouvernement en matière de santé est d’assurer une formation de qualité aux agents pour une meilleure prise en charge des malades dans les différentes formations sanitaire du pays.
Et « cet acte épouse également l’engagement du Président du Faso à réduire la mortalité maternelle et infantile au Burkina Faso », a ajouté M. Ouédraogo. Le ministre de la Santé et la directrice de l’ENSP ont, par ailleurs, traduit leur reconnaissance aux partenaires et leur ont assuré que l’équipement sera utilisé à bon escient. La représentante-pays de Medicus Mundi, Beatriz Garcia Fernandez a réaffirmé, quant à elle, l’engagement de son organisation à toujours appuyer le Burkina Faso. D’un coût global de 160 millions de francs CFA, ce laboratoire de compétences a été cofinancé par l’Agence andalouse de la coopération internationale au développement et offert par Médicus Mundi Andalucia, une ONG espagnole.
Kadi RABO
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