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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 09/02/2017 | Lire l'article original
Parlant du thème, le professeur a indiqué que c’est une erreur d’indexer la femme lorsqu’il y a un problème d’infertilité dans le couple. Selon lui, le problème peut aussi venir de l’homme. « Ethique et Infertilité ». Tel est le thème du 6e congrès international organisé par le Groupe inter africain d’étude, de recherche et d’application sur la fertilité (Gieraf) à Grand-Bassam aux fins de rechercher des solutions au problème d’infertilité dans le couple.
La cérémonie de lancement s’est déroulée le 8 février 2017, à N’Sa hôtel de la ville balnéaire en présence de deux membres du gouvernement. A savoir, Mariatou Koné, ministre de la Femme, de la Famille, de la Protection de l’enfant et de la Solidarité, et Bakayoko-Ly Ramata, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui représentait la marraine de la cérémonie, Mme Dominique Ouattara.
Les congressistes sont venus de 14 pays d’Afrique, entre autres, Côte d’Ivoire, Mali, Bénin, Togo, Niger, Nigeria plancheront sur ce problème jusqu’au vendredi 10 février 2017.
Dans son allocution, Ana Touré Enra, présidente du comité d’organisation, a relevé que la femme infertile est rejetée et marginalisée par la société africaine et est appelée à une mort lente. Pour elle, l’infertilité est désormais une question de santé publique donc elle doit être prise en charge.
Quant au professeur D.K Diakité, président du Gieraf, a expliqué que ce congrès se veut un cadre d’échanges et un lieu de changement des mentalités. Parlant du thème, le professeur a indiqué que c’est une erreur d’indexer la femme lorsqu’il y a un problème d’infertilité dans le couple. Selon lui, le problème peut aussi venir de l’homme. Avant d’ajouter que les femmes infertiles dans certaines sociétés africaines sont rejetées ou amputées de leurs jambes.
« Dans certaines régions du continent africain, les femmes soupçonnées d’infertilité sont amputées des deux jambes et rejetées par la société. Ce sont les fruits de l’ignorance. Il faut expliquer les choses à nos parents et leur faire comprendre que certains cas peuvent être guéris », a relevé le président du Gieraf.
S’adressant à l’auditoire, les deux ministres présentes à la cérémonie ont remercié les organisateurs pour le choix porté sur la Côte d’Ivoire comme pays hôte du 6e congrès du Gieraf.
Pour elles, l’occasion est donnée aux experts de montrer les effets néfastes de l’infertilité. Elles restent convaincues qu’au terme de ces travaux, des solutions seront trouvées pour le bien des populations.
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