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Hépatites virales : des modes de contamination parfois sous-estimés

Sidwaya | Burkina Faso | 13/02/2017 | Lire l'article original

La virulence des hépatites virales est désormais aussi meurtrière que le Sida ou la tuberculose. Cette pathologie du foie se caractérise par différents modes de contamination parfois sous-estimés. Les hépatites virales sont des maladies infectieuses avec une atteinte du foie. Cette atteinte a une double origine : la toxicité directe du virus et les réactions immunitaires de l'organisme qui détruisent leurs cellules pour se débarrasser du virus. Elles sont aussi meurtrières que le paludisme, la tuberculose ou encore le VIH/Sida.

Les hépatites virales constituent l'une des principales causes de décès et d'invalidité dans le monde entier, estiment des chercheurs de l'Imperial Collège de Londres et de l'Université de Washington. Ces derniers ont évalué les décès causés par les quatre principaux virus ; A, B, C et E (l'hépatite D infecte seulement les personnes déjà infectées par l'hépatite B) en analysant les données de 183 pays recueillies entre 1990 et 2013 et ont constaté que ces derniers ont augmenté de 63 % en 23 ans.

Ainsi, les décès causés par une hépatite virale sont passés de 890 000 en 1990 à 1 450 000 en 2013. Par comparaison, 1,3 million de personnes dans le monde sont morts du sida, 1,4 million de tuberculose et 855 000 du paludisme en 2013. Une très grande majorité d'entre eux, 96 %, étaient causés par l'hépatite B et C qui causent des dommages au foie (cirrhose) et le cancer du foie. Les symptômes incluent la fatigue, la jaunisse et des nausées, mais pour de nombreuses personnes, l'infection peut s'avérer asymptomatique, et il est possible de ne pas repérer l'infection jusqu'au développement de complications graves.

Les symptômes, quand ils sont présents, sont la jaunisse, avec les selles décolorées et les urines foncées, la fatigue. Quand elles guérissent, ce qui représente 90% des cas, c'est spontanément, en 1 à 2 mois. Les hépatites chroniques actives non traitées peuvent aboutir à la cirrhose, et certaines de ces cirrhoses peuvent se cancériser pour donner un cancer du foie.

Des risques de contamination variés

Si la plupart des personnes ne savent pas reconnaître les symptômes représentatifs de chaque hépatite, beaucoup ignorent aussi les principaux moyens de transmission, notamment parce qu'ils diffèrent selon chaque virus. L'hépatite virale existe sous cinq formes ; A, B, C, D et E et se transmet par les fluides corporels, ou, dans le cas de l'hépatite A et E, par les aliments ou des boissons contaminées par des matières fécales. Si l'hépatite B, se transmet principalement par voie sexuelle, l'hépatite C se manifeste davantage à la suite de l'usage de drogues par voie intraveineuse ou de matériel de préparation à l'injection. Sans compter les modes de contamination moins connus. Pour l'hépatite C, le virus peut également se transmettre à l’occasion de tatouages, de soins dentaires ou d’acupuncture réalisés avec du matériel mal stérilisé ou par une transfusion sanguine avant 1992. Les personnes n’ayant pas le sentiment d’appartenir à un groupe à risque (usagers de drogues) peuvent donc être infectées sans le savoir via ces modes de contamination plus anecdotiques.

Ainsi, « dans un tiers des cas environ, le mode de contamination ne peut être précisé », a estimé la Société nationale française de gastro-entérologie. Et si l'hépatite B, virus très contagieux, se transmet en grande majorité via le sperme et les sécrétions vaginales, il peut se transmettre dans l’entourage du malade par le biais de matériel souillé par des traces de sang (coupe-ongles, rasoir, boucles d’oreilles…), ou de la mère à l’enfant lors d’une grossesse ou d’un accouchement, si la mère n’est pas traitée. L'enjeu est important car une fois la pathologie déclarée, les malades, peu importe le pays, doivent souvent faire avec des traitements hors de prix.

Gaspard BAYALA

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