Ouattara Maïmouna, Mobio née Tanoh Innocente et Koné Yolande respectivement présidente de la section de l’Asfi d’Alépé, chargée de projets et chargée des affaires sociales au bureau national, ont expliqué qu’une patiente bien reçue, est moins stressée.

Le manque de personnel et l’indisponibilité fréquente, l’attente longue et pénible des patients, la promiscuité des chambres, les relations difficiles avec l’équipe soignante marquée par des propos désobligeants et l’impossibilité d’avoir accès à une information claire à propos de son état de santé sont, entre autres, au dire des sages-femmes, des reproches faits à leur endroit par les patients.

Conscientes de cette situation, elles ont, à l’initiative de l’Association des sages-femmes ivoiriennes (Asfi), bénéficié d’une formation sur l’amélioration de l’accueil dans les centres de santé à travers un atelier de restitution. C’était le 1er mars dans la salle de réunion du district sanitaire d’Alépé.

Ouattara Maïmouna, Mobio née Tanoh Innocente et Koné Yolande respectivement présidente de la section de l’Asfi d’Alépé, chargée de projets et chargée des affaires sociales au bureau national, ont expliqué qu’une patiente bien reçue, est moins stressée. Elle est donc rassurée et est prête pour une communication bilatérale. « Accueillez avec un sourire aimable, attentif. Donnez les renseignements clairs et fiables et guider les parturientes si possible », ont-elles insisté. Les différents points de la charte de l’accueil qui a été élaborée, ont été expliqués.

Dr. Brédé Dizo Romuald, directeur départemental de la santé et de l’hygiène publique, a salué cette initiative de l’Asfi. Il saisira cette occasion pour conseiller à toutes les sages-femmes du district sanitaire d’Alépé, de tout mettre en œuvre pour éviter les désagréments parce que, les praticiens de la santé dans leur ensemble, n’ont pas droit à l’erreur. Il les a exhortées à relever leur profession pour gagner la confiance des populations.

Boni Amlaman

Lire l'article original