Après la carte d’identité biométrique, le gouvernement compte se concentrer sur le projet E-Health. C’est ce qu’a déclaré le ministre des Technologies, Yogida Sawmynaden, lors d’une conférence de presse mercredi matin 22 mars. Son ministère et celui de la Santé s’activent pour finaliser le projet, a-til indiqué.

Un comité s’est d’ailleurs réuni la semaine dernière pour lancer le programme sur une base pilote à l’hôpital Dr A. J. Jeetoo, à Port-Louis, et dans les dispensaires tombant sous sa tutelle. Et selon une source au ministère, si le système informatique fonctionne bien, on pourra étendre le projet à d’autres hôpitaux et dispensaires. La prochaine étape sera de lancer un appel d’offres pour acheter tous les équipements nécessaires pour les hôpitaux et dispensaires du pays.

« Digitalisation du secteur »

« C’est le début de la digitalisation du secteur public », a lancé le ministre des Technologies. Non seulement le projet E-Health va numériser le dossier des patients, mais il va aussi permettre à ces derniers de bénéficier de plusieurs services qui vont se greffer à leurs cartes d’identité biométriques. Ainsi, l’achat des lecteurs de cartes biométriques sera effectué à cet effet, a tenu à préciser Yogida Sawmynaden.

Tous les patients pourront être identifiés à travers les numéros de série de leurs cartes identité. L’objectif : garder dans le répertoire les dossiers des patients. Actuellement, ses dossiers sont physiques et se perdent souvent. Une numérisation des données, notamment l’âge, les visites ou encore l’état de santé des patients permettra ainsi de perdre moins de temps avec la paperasse.

Selon le ministre Yogida Sawmynaden, le dossier du patient peut être consulté immédiatement. « Si un patient a reçu des soins pendant la journée dans une clinique et qu’il décide de se rendre à l’hôpital plus tard, son médecin traitant peut voir son historique. Cela ne prendra que quelques secondes », a souligné le ministre des Technologies.

Quid des infirmiers ? Ils seront aussi connectés au système pour administrer les traitements prescrits par les médecins.

Florian Lepoigneur

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