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Sidwaya | Burkina Faso | 29/05/2017 | Lire l'article original
Le Centre de Coopération Internationale en Santé et Développement (CCISD) a organisé une rencontre régionale sur le bilan des activités et de mise en place des Centres de Surveillance Epidémiologiques (CES) du 24 au 25 mai 2017 à Ouagadougou.
Le Projet régional de renforcement des capacités de surveillance des maladies en Afrique (WARDS) mis en place depuis 2013 par l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) tire à sa fin. Pour ce faire, le Centre de Coopération Internationale en Santé de Développement (CCISD), chargé de son exécution a organisé une rencontre régionale sur le bilan des activités de mise en place des Centres de surveillance épidémiologiques, du 24 au 25 mai 2017 à Ouagadougou. De façon générale, le Directeur général du CCISD Robert Beaudry a dressé un bilan satisfaisant des activités menées dans le cadre du WARDS. En effet, il a indiqué que le projet a contribué à l’harmonisation et à l’amélioration des politiques, pratiques et outils du système de surveillance épidémiologique des pays de la CEDEAO. En sus, il a soutenu que des activités de renforcement des ressources humaines ont été mises en œuvre dans chaque pays, de même qu’à l’échelle régionale dans le but d’optimiser la collecte, la gestion et l’analyse de données sanitaires, le partage d’informations ainsi que l’organisation de la riposte. Par ailleurs le DG du CCISD a souligné que sa structure, en quatre années d’exécution du projet, a renforcé les capacités de 135 unités en charge de la surveillance épidémiologique au niveau périphérique dans l’espace CEDEAO. « Ces structures renforcées sont désormais aptes à faire la collecte et l’analyse de données statistiques et épidémiologiques pour une riposte opportune » a-t-il apprécié. En outre, il a informé que le WARDS a permis aux personnels de ces centres de surveillance d’être plus qualifiés grâce à la formation dont ils ont bénéficiée.
Des résultats encourageants
Dans le même ordre d’idées, la représentante du directeur général de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) Dr Félicité Chokki-Laleye a apprécié positivement la mise en place du WARDS. A l’écouter, ce projet a conduit à de meilleures échanges d’informations sanitaires entre les pays à même de favoriser une détection précoce des foyers de maladies et d’y apporter une réponse rapide afin de minimiser les pertes en vies humaines. A ces acquis, elle a ajouté le renforcement de la plateforme de collecte des données DHIS2 et du plaidoyer en matière de surveillance des maladies au niveau des Etats membres. Pour une première expérience de financement de la santé à travers une structure régionale, elle a noté que les résultats du WARDS sont très encourageants. Ce qui a valu selon elle, l’approbation des différents partenaires à poursuivre le projet. Quant au secrétaire général du ministère de la Santé, Robert Kargougou, il a déclaré que le projet a été également très bénéfique pour le Burkina Faso. De ce qu’il a dit, le WARDS a permis d’asseoir un système de surveillance épidémiologique très vigoureux au « pays des Hommes intègres ». Et ce, a-t-il poursuivi, grâce au renforcement des capacités de 15 unités burkinabè de surveillance épidémiologique. En matière de renforcement des capacités des ressources humaines, Mr Kargougou a indiqué que le projet a formé de nombreux attachés de santé en épidémiologie qui sont actuellement très prisés dans la sous-région et au-delà. A noter que le projet WARDS a été financé à plus de 11 millions de dollars par la Banque mondiale dans le but de renforcer les systèmes de surveillance des maladies dans les pays membres de la CEDEAO.
Nadège YAMEOGO
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