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Le phare | Congo-Kinshasa | 05/06/2017 | Lire l'article original
Aucun vaccin contre la fièvre hémorragique Ebola n'est disponible. Cette affirmation est de l'Organisation Mondiale de Santé (OMS) lors d'un briefing avec des professionnels des médias samedi 3 juin 2017 à son siège, dans la commune de la Gombe. Il y plusieurs vaccins candidats en phase d'expérimentation. Ces vaccins sont pas homologués car devant encore remplir certaines conditions.
Ce qui était présenté comme vaccin contre cette fièvre lors de l'épidémie en Afrique de l'Ouest était arrivé tardivement n'avait pas permis de tirer les conclusions requises. Car, l'on pouvait connaître son efficacité que si l'épidémie était encore le terrain et que les femmes enceintes et enfants l'avaient reçu.
Pour ce qui est des derniers cas d'Ebola découverts à Likati, la province du Bas Uélé, l'OMS a soutenu que la situation est contrôle. Il n'y a pas de restriction de voyage. Contrairement à qu'avait connu l'Afrique de l'Ouest, la République Démocratique Congo a un système de détection très efficace et la population ne cache pas une fois malade.
Cette maladie présente des signes cliniques qui se confondent des symptômes d'autres maladies. Il s'agit des maux de tête, fièvres, diarrhée, fatigue importante, yeux rouges, nausée, vomissements, etc. Et, comme la RDC a un laboratoire spécialisé, lorsque le soignant d'une contrée constate les mêmes signes cliniques chez certain nombre des patients, des échantillons sont prélevés pour connaître un peu plus. Car, pendant la période d'incubation qui est d'une à deux semaines,
le malade n'est pas dangereux et ne transmet pas la maladie. Une que la maladie se déclenche, il est difficile pour le médecin de détecter dans les 4 à 5 jours.
Cinq axes stratégiques pour lutter contre cette maladie ont définit à l'intention des hommes et femmes des médias : un auprès des acteurs politico administratives, la mobilisation sociale, une communication pour le changement social et comportemental, renforcement des capacités de communication, une suivi et enfin, la mise en place d'une coordination.
Pour ce qui est de la transmission de la maladie, le principal reste la chauve- souris. Celle-ci la transmet à la sauvage ainsi qu'à l'homme. D'où, le respect de toutes les données à la population qui a la chasse comme moyen de survie.
Yves Kadima
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