Un atelier de deux jours sur le traitement immédiat pour le séropositif a réuni les 7 et 8 juillet derniers des experts au Centre international de référence Chantal Biya. Renforcer les capacités des acteurs de la lutte contre le Sida pour une bonne imprégnation de la stratégie « Test et Treat » au Cameroun. Tel est l’objectif d’un atelier qui s’est tenu les 7 et 8 juillet derniers au Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/Sida (CIRCB) à Yaoundé.

A cette occasion, les experts venus de divers pays d’Afrique et d’Europe ont procédé à des échanges d’expériences pour une mutualisation de la riposte nationale. En ouvrant les travaux, le Pr. Alexis Ndjolo, directeur du CIRCB, est revenu sur l’importance de cette stratégie mise en place par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Selon lui, dans certains pays à ressources limitées, il existe un seuil de globules blancs dits CD4 à partir duquel les patients infectés par le VIH peuvent recevoir ou non des traitements contre le sida. Au fil du temps, ce seuil de CD4 a évolué, passant de 200 à 350, puis de 350 à 500 cellules. Malheureusement, cette méthode a montré des limites, notamment le nombre de décès a augmenté suite à la résistance aux médicaments chez certains patients. « D’où les nouvelles directives de l’OMS, qui conseille à tous d’adopter la stratégie « Test and Treat ».
Il s’agit d’un traitement immédiat pour tous ceux qui sont diagnostiqués séropositifs au VIH, indépendamment de leur taux de CD4 », a confié le Pr. Alexis Ndjolo.

Une stratégie qui présente de multiples avantages notamment : de baisser rapidement la charge virale chez toute personne connue infectée, de donner une meilleure espérance de vie aux patients et de réduire considérablement le risque de transmission de l’infection en communauté.

Carine TSIELE

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