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Lutte contre le VIH/SIDA au Burkina

Sidwaya | Burkina Faso | 17/07/2017 | Lire l'article original

Le Conseil National de Lutte contre le SIDA et les Infections Sexuellement Transmissibles (CNLS-IST) a tenu, le vendredi 14 juillet 2017 à Ouagadougou, sa session annuelle ordinaire, sous la présidence du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré.

Le taux de prévalence du VIH/SIDA est en baisse au Burkina Faso. C’est ce qui ressort du bilan dressé par le Conseil national de lutte contre le SIDA et les Infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST), le vendredi dernier à l’occasion de sa XVIe session ordinaire. En présence du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, les membres du conseil ont passé à la loupe les actions entreprises dans le cadre de la mise en œuvre du plan national multisectoriel en 2016. Selon le président du CNLS-IST, Didier Romuald Bakouan, les performances réalisées sont fort appréciables.

Des régions toujours en zone rouge

De son avis, une étude réalisée au Burkina en 2007 indiquait un taux de prévalence de 7,17%, mais grâce aux actions de lutte contre la maladie, le pays affiche en 2016 une prévalence de 0,8% alors qu’il était de 0,9% en 2014. « C’est dire que nous venons de loin, car nous sommes cités parmi les meilleurs exemples dans la sous-région où nous sommes en 3e position en Afrique de l’Ouest », s’est-il réjoui.
Cependant, il a relevé que même si les résultats sont encourageants, des efforts restent à faire, car des poches de résistance demeurent. A l’écouter, certaines régions du pays présentent toujours de forts taux de prévalence situés entre 1,2 et 2% (la zone rouge). Il s’agit particulièrement des régions du Centre (2,5%), du Centre-Ouest (2,3%), des Hauts-Bassins et des villes de Gaoua (2,2%), Ouahigouya et Tenkodogo. A en croire le coordonnateur de l’unité de gestion financière du CNLS-IST, la forte concentration démographique, la proximité de certaines régions des pays frontaliers à prévalence élevée, les activités liées à l’orpaillage, et bien d’autres pratiques sont à l’origine de ces pics.

Stopper la transmission mère-enfant d’ici à 2018

« Les travailleuses du sexe sont à 16 % de prévalence. Au niveau des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, le taux est de 3,6% », a-t-il souligné. Ce dernier a rassuré que des stratégies sont en train d’être développées par l’Etat avec l’appui des Partenaires techniques et financiers (PTF) comme la Banque mondiale, le PNUD, l’ONU SIDA, pour sonner la riposte.

A ces PTF, le président du Faso leur a traduit sa reconnaissance pour les engagements pris au cours de la table ronde des bailleurs de fonds pour le financement du cadre stratégique national de lutte contre le SIDA et les IST 2016-2020 et le plan d’urgence pour l’accélération de la réponse nationale 2017-2018 tenue, le 23 juin 2017 à Ouagadougou. M. Kaboré a aussi invité les acteurs à se mobiliser pour la mise en œuvre de ce plan d’urgence qui prend en compte l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant d’ici à 2018. L’initiative « All-In » qui cible les adolescents et les jeunes dans le contexte du VIH en intégrant la promotion de la santé sexuelle et reproductive, la lutte contre la consommation des substances psychotropes et la capacitation/habilitation des jeunes, sont aussi des perspectives de lutte dégagées par le CNLS-IST. Pour y arriver, les initiateurs ont dit explorer tous les canaux de sensibilisation, en particulier les techniques de l’information et de la communication en vue de véhiculer les messages. Les premiers cas de VIH/SIDA ont été découverts au Burkina Faso en 1986 et depuis cette date, le gouvernement s’est organisé à travers des structures comme le CNLS-IST pour la coordination des actions de lutte contre la maladie. A cet effet, le conseil organise régulièrement depuis 2001, un bilan annuel de ces actions dans le but de réadapter sa stratégie de riposte pour l’éradication du fléau au Burkina Faso.

Abdoulaye BALBONE

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