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Chirurgie endoscopique en gynécologie : la performance en ligne de mire

Cameroon tribune | Cameroun | 13/07/2017 | Lire l'article original

Le 10e atelier ouvert lundi dernier au CHRACERH à Yaoundé à l’intention des professionnels Camerounais et animé par d’éminents professeurs venus de divers pays étrangers. Hier dans les différents blocs opératoires du Centre Hospitalier de Recherche et d’Application en Chirurgie Endoscopique et Reproduction Humaine Paul et Chantal Biya (CHRACERH), une équipe d’experts est à l’œuvre.

Elle est constituée du Pr. Jean Marie Kasia, administrateur directeur général du CHRACERH, du Pr. Alfonso Rossetti (Italie), Dr Adel Shervin (Etats-Unis), Pr. Tony Rahme Karl Storz (Allemagne) et Dr Karim Beikpour (Iran). Ces spécialistes de renommée internationale partagent leur expertise avec des gynécologues du CHRACERH, des médecins en spécialisation et des chirurgiens venus de différentes formations hospitalières depuis lundi dernier à Yaoundé. C’est à l’occasion du 10e atelier de chirurgie endoscopique en gynécologie au cours duquel l’accent est mis sur les fibromes utérins, l’une des premières causes d’infertilité chez la femme noire. Pour joindre la parole aux actes, l’exercice pratique se déroule sur une jeune dame de 35 ans ayant des problèmes d’infertilité suite à une endométriose, maladie stérilisante. Très assidus, les professionnels de santé chargés d’assurer la relève de demain au CHRACERH acquièrent de nouvelles connaissances entre autres sur la myomectomie laroscopique, les pathologies d’endométriose et hystéroscopies, des pratiques up-to date.

Pour cette autre session de formation dont l’objectif reste le même à savoir former les étudiants en médecine et spécialistes en chirurgie endoscopique, il est question d’opérer sept à huit cas par jour. Au cours de ces différentes séances qui se déroulent jusqu’au 14 juillet prochain, ce sont plus de 80 participants qui sont soumis à plusieurs exercices techniques utilisées par la gynécologie du futur. « Puisque nous avons un problème de transfert de technologie en Afrique, nous voulons profiter de l’expertise de grands pays du monde pour préparer la relève. Demain se prépare aujourd’hui. Il est question de traduire la vision du couple présidentiel dans la résolution de tous les problèmes gynécologiques. Celle-ci prend en compte toutes les trois grandes étapes de la vie d’une femme que sont la puberté, l’âge de reproduction et la ménopause », explique le Pr. Jean Marie Kasia.

Dans cette même logique, il s’agit également pour ces experts de redonner confiance aux médecins locaux qui en général doutent de leur savoir-faire. « Il est aussi question d’offrir un panel de solutions de la plus simple à la plus compliquée aux gynécologues pour parer aux multiples problèmes de santé de reproduction », conclut le Pr. Jean Marie Kasia. Un travail plein de dévotion qui donne du sourire aux femmes.

Interview - Pr. Jean Marie Kasia : « Il vaut mieux qu’on forme au maximum » Administrateur directeur général du CHRACERH.

Quel est l’intérêt de ce type de formation pour les chirurgiens camerounais ?

Il s’agit de continuer le programme de formation engagée depuis plusieurs années, de former le personnel infirmier, médical, les étudiants en spécialisation en particulier les gynécologues. C’est pour les familiariser avec les techniques de chirurgie mini évasives qui est une chirurgie pas trop délabrante comme la chirurgie classique. Il faut penser à la formation de ceux qui vont prendre le relais demain. Il ne faut pas qu’on rentre dans l’esprit figé qu’on avait à l’époque, lorsque vous avez un spécialiste quelque part, on pense qu’il ne partira pas un jour. Et c’est au moment du départ qu’on se rend compte qu’il n’y a plus de ressources humaines. C’est toute une chaîne. Donc il faut y penser aujourd’hui. Le président de la République a pensé le Cameroun en 2035 et nous, scientifiques, devons aussi lui emboîter le pas pour préparer ceux qui assureront notre relève. Dans ce domaine où la science évolue énormément, il faut former de génération en génération.

Quel plus les experts étrangers apportent-ils ?

Lorsqu’on fait venir les experts sur place, on a la possibilité de former beaucoup de jeunes. En deux ans, nous avons pu mettre en place la fécondation in vitro. Nous avons une équipe performante parce qu’on les fait venir même si cela nous coûte cher peut-être, mais ça vaut mieux que d’envoyer des Camerounais en formation à l’étranger. Il vaut mieux qu’on forme au maximum de telle sorte que lorsqu’on aura suffisamment de spécialistes dans tous ces domaines, ils pourront se déployer à Douala, Bafoussam, Bamenda, bref dans tous les coins du Cameroun pour faire bénéficier les populations des avancées de la science. Parce que ceux qui vivent dans des zones reculées éprouvent des difficultés à venir à Yaoundé et c’est injuste.

Comment s’effectue concrètement cette formation ?

Elle se fait en deux temps : la théorie et la pratique. La pratique s’effectue à travers des simulateurs avant de passer sur un modèle vivant, un modèle animal. Une fois ces deux premières étapes franchies, on passe ensuite à la pratique sur le corps humain. On passe par ces étapes pour augurer de la maîtrise aux uns et aux autres. A côté de cela, il y a des formations théoriques grâce aux TIC à plusieurs niveaux à travers les connaissances livresques, il s’agit là du savoir-savant. Le savoir-faire s’acquiert à travers la vidéo, la télé chirurgie grâce à laquelle on a une tonne de connaissances jamais égalées.

Sorèle GUEBEDIANG

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