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Midi Madagasikara | Madagascar | 27/09/2017 | Lire l'article original
Des cas suspects de peste ont été constatés dans quelques quartiers de la capitale la semaine dernière. La peste ne semble pas être maitrisée comme veut le faire croire le ministère de la Santé publique. Des cas de suspicion de décès causés par la peste ont été rapportés aussi bien par les médias que par les docteurs « libres ».
En effet, un médecin du quartier d’Ampefiloha nous avait signalé qu’il y a déjà eu deux cas « proches des symptômes de la peste » emmenés chez lui. Ce qui soulève des questions sur la maitrise de l’épidémie lancée par le ministère de la Santé publique. Joint au téléphone sur d’éventuelles procédures que les médecins privés doivent suivre en cas de présence de cas suspects, le directeur de la promotion de la santé a fait savoir qu’en présence d’un cas suspect, les médecins privés doivent effectuer une déclaration obligatoire auprès du médecin inspecteur du lieu où ils opèrent. « La procédure veut que les médecins privés signalent directement les cas qu’ils suspectent auprès de leur supérieur hiérarchique qui est le médecin inspecteur » a-t-il fait savoir. Le directeur de la promotion de santé auprès dudit ministère d’ajouter « qu’en cas de décès, après déclaration effectuée par les médecins privés, une unité mobile est dépêchée par le centre hospitalier anti-pesteux d’Ambohimiandra ». Ladite unité « s’occupera de l’enterrement du (de la) défunt (e) à la place de sa famille dans un cimetière commun ». La même unité s’assurera, toutefois, de mener une enquête chimio prophylaxie de contact dans le quartier, auprès de la famille et des collègues de la personne suspectée d’avoir contracté la peste en cas de simple suspicion.
Evolution. Voulant plus d’infos sur la situation actuelle de la capitale malgache, nous avons donc joint au téléphone le médecin inspecteur de Tana ville. Ce dernier nous a fait comprendre que « le directeur de la promotion de la santé est le seul habilité à donner des statistiques sur la peste ». Profitant de l’occasion, le médecin inspecteur de Tana ville a souligné que même si son service dispose de l’unité d’intervention mobile, « il faut une autorisation émanant du ministère pour que celle-ci effectue une descente auprès des lieux concernés ». Par ailleurs, en cas de présence de suspicion de peste, le processus à suivre reste inchangé pour les simples citoyens. « Il faut qu’ils se ruent vers les centres de santé les plus proches ». Même si la situation réelle n’est pas connue jusqu’ici, il est clair que la psychose de la peste reste toujours malgré les appels à la quiétude lancés par le ministère de la Santé.
José Belalahy
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