Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Midi Madagasikara | Madagascar | 13/12/2017 | Lire l'article original
La Société malgache de Cardiologie (SOMACAR) a organisé les 5 et 6 décembre une conférence sur la réalité cardiologique en 2017 à Madagascar. Une rencontre qui a vu la participation des professeurs, des médecins et des étudiants en sciences de la santé. Parmi les thèmes abordés figure « La réalité cardiologique en 2017 à Madagascar ». Une intervention très suivie du Pr Rakotoarimanana Solofonirina, Cardiologue et Chef du service cardiologie au CHU Joseph Raseta de Befelatanana, dont l’objectif est non seulement de sensibiliser l’Etat, mais également l’opinion publique face aux problèmes rencontrés dans les traitements des pathologies cardiovasculaires.
Première cause de mortalité. Le Pr Rakotoarimanana a surtout mis l’accent sur la réalité cardiologique à Madagascar, en illustrant que nos établissements hospitaliers publics, notamment au niveau des Centres Hospitaliers Universitaires des provinces (CHU) souffrent d’insuffisance de personnel de santé qualifié et que ces derniers manquent de formations continues et de plateau technique. Alors que les maladies cardiovasculaires constituent les premières causes de morbidité et la première cause de mortalité de décès chez les adultes à Madagascar. Cependant, le Pr Rakotoarimanana de reconnaître, que même avec le contexte actuel, des efforts ont été enregistrés dans le domaine de la cardiologie dans le pays. Toutefois beaucoup reste à faire par rapport à nos îles voisines, comme l’île Maurice et La Réunion.
Evacuations sanitaires. Sur 77 évacuations sanitaires, toujours selon, le Pr Rakotoarimanana, 50 étaient de nature cardiovasculaire. Donc en cardiologie seulement, les évacuations sanitaires représentent près de 70%. Des sorties de devises qui ne peuvent être bénéfiques aux patients au pays, alors que l’argent pourrait servir à améliorer le domaine de la cardiologie à Madagascar. Compte tenu du coût des investissements des cliniques privées dans le domaine de la cardiologie, l’accès de la population à ces centres demeure une autre paire de manche. Ce qui favorise également les évacuations sanitaires dans les îles sœurs dont les coûts sont plus abordables, du moins pour les personnes privilégiées.
28% à 40 %. L’hypertension artérielle demeure actuellement une préoccupation majeure dans le pays dans la mesure où elle ne concerne pas seulement les adultes, mais également de nombreux jeunes, poursuit le spécialiste, diplômé également de cardiologie interventionnelle. En effet, l’hypertension artérielle a une forte prévalence chez les adultes à Madagascar. Le nombre de personnes souffrant d’hypertension artérielle oscille entre 28% et 40% chez les adultes. L’hypertension artérielle est la cause de décès d’origine cardiovasculaire. Cependant, des efforts ont été faits par de nombreux médecins pour conscientiser la population malgache.
CHAN-MOUIE Jean Anastase
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux