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Cameroon tribune | Cameroun | 19/12/2017 | Lire l'article original
Des ponctions d’ovocytes et des mises sous traitement dans la perspective de fécondation in vitro ont également eu lieu hier au sein de l’hôpital. Le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh) a revêtu toutes les allures d’une ruche, le long de la journée d’hier. C’est que l’agenda de l’institution hospitalière était fort chargé, entre les consultations de routine au rez-de-chaussée ; la mise sous traitement de certaines patientes dans la perspective d’une fécondation in vitro (Fiv), de même que six ponctions d’ovocytes, au premier étage.
Et dans les blocs opératoires, trois césariennes marquant la fin du cycle des grossesses obtenues entre 2016 et 2017, suite aux différents mécanismes de procréation médicalement assistée. De même que 12 transferts d’embryons. C’est peu dire que la journée a commencé aux aurores avec les ponctions d’ovocytes.
A partir de 10 h, la vitesse de croisière a été atteinte avec les césariennes. Première à passer sur le « billard », une maman de 47 ans ayant requis l’anonymat. Stressée, la malade déclenche une hypotension qui donne des sueurs froides à l’équipe médicale.
L’expertise du Pr. Jean Marie Kasia, chirurgien gynécologue-obstétricien, administrateur directeur général du Chracerh, vient heureusement très vite à bout de ce cas difficile. « C’était une grossesse sur utérus fibromateux. De plus, le bébé se présentant par le siège, nous ne pouvions prendre le risque de faire accoucher la patiente par voie basse.
Par ailleurs, il fallait esquiver le fibrome, sinon l’accouchée aurait saigné gravement. Ce n’était pas une césarienne facile », a avoué le Pr Kasia après avoir sorti un bébé de sexe féminin et 3, 350 Kg. La surprise de la journée est venue de la deuxième césarienne : un couple de français. « Nous avions déjà fait une Fiv en France, sans succès.
A la deuxième tentative, l’on m’a diagnostiqué une endométriose. Le temps de la traiter, je me suis retrouvée dans un long processus et une liste d’attente tout aussi longue qui nous a pris quasiment une année. Ayant entre temps entendu parler du Chracerh, nous avons décidé de tenter notre chance. Tout le processus ici nous a pris seulement un mois et ça a été concluant dès le premier essai.
Cerise sur le gâteau, ce qui nous a coûté six millions de F en France ne demandait qu’un million ici au Cameroun », a confié Augustine, 37 ans, heureuse de découvrir sa petite Angela Laura Grâce. Avec la troisième naissance de cette journée, le Chracerh totalise 42 accouchements sur 50 grossesses obtenues par fécondation in vitro.
Les huit naissances restantes interviendront entre janvier et mars 2018. Déjà, l’établissement a lancé un autre cycle de reproduction et table sur 500 fécondations in vitro pour l’année 2018. « Nos équipes sont déjà bien rôdées. Nous allons plus que jamais nous investir
Yvette MBASSI-BIKELE
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