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Revue de presse de Santé tropicale

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Assurance maladie universelle : Campagne de vulgarisation avant les immatriculations

Le Faso | Burkina Faso | 23/04/2018 | Lire l'article original

Un pas de plus vers la mise en œuvre effective du Régime d’assurance maladie universelle. Les 19 et 20 avril 2018, le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale était respectivement dans les régions des Hauts-Bassins et de la Boucle du Mouhoun dans le cadre d’une tournée de vulgarisation. Le Pr Séni Ouédraogo et son équipe sont allés présenter le système aux populations, susciter leurs adhésions et recueillir leurs préoccupations pour la réussite du Régime tant attendu.

Permettre à chaque Burkinabè d’accéder à un minimum de soins de qualité. Ce, sur le principe de la solidarité. C’est la visée du Régime d’Assurance maladie universelle dont la mise en œuvre se dessine dans les régions des Hauts-Bassins et de la Boucle du Mouhoun. Le dispositif institutionnel étant désormais en place, il faut hâter le pas, surtout que le président du Faso, Roch Kaboré dans son message à la nation le 31 décembre 2017 promettait de faire de l’année 2018 celle de l’opérationnalisation du Régime d’Assurance maladie universelle (RAMU).

Le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale a donc pris son bâton de pèlerin pour aller à la rencontre des populations des deux régions parmi les quatre, retenues pour la mise en œuvre du RAMU. Le Pr Séni Ouédraogo notera que dans un contexte de sous-développement, les dépenses de santé constituent le premier facteur de risque de basculement dans l’extrême pauvreté. D’où l’engagement du gouvernement pour opérationnaliser l’assurance maladie qui est un enjeu et un défi.

Le choix de ces régions n’est pas fortuit. Selon le Pr Séni Ouédraogo, ces localités ont été choisies parce qu’elles ont déjà l’expérience dans la gestion des risques de santé.
Il y a un peu plus de 80 mutuelles de santé au Burkina Faso. Ces petites associations dont les cotisations des membres permettent la prise en charge des problèmes de santé de chaque mutualiste. La Boucle du Mouhoun par exemple se singularise par le développement de cette gestion collective du risque de santé avec plus de 27 mutuelles de santé. Selon le ministre, dans l’idée d’opérationnaliser de façon progressive l’AMU, par réalisme, le gouvernement a voulu procéder par ces régions pilotes qui avaient une certaine expérience en la matière.

Faire connaitre pour susciter l’adhésion

La tournée de vulgarisation qui a eu lieu à Bobo Dioulasso et à Dédougou visait ainsi plusieurs objectifs. Il s’agissait spécifiquement :
- de présenter et expliquer les principes d’opérationnalisation du RAMU, notamment la progressivité des cibles de couverture et celle du panier de soins, les engagements de l’état, la nécessité d’une participation financière collective au financement du régime, les principes de calcul des cotisations, les principes de prise en charge des prestations…

  • d’impliquer et provoquer l’adhésion des autorités administratives, coutumières et religieuses, des groupes socio-professionnels et de toutes les couches sociales représentatives de la population burkinabè dans chaque région,
  • de recueillir les populations et les attentes des populations.

Dans la ville de Sya (Bobo Dioulasso) comme dans la cité du Bankuy (Dédougou), les populations sont sorties massivement pour accueillir l’équipe de vulgarisation. Les organisations professionnelles de l’économie informelle et du monde rural, en passant par les structures d’appui aux mutuelles de santé et les différentes autorités communautaires, étaient toutes là. Pour comprendre le système et surtout partager leurs préoccupations.

Le Dr Pierre Yaméogo a exposé sur la gratuité des soins au profit des femmes et des enfants de moins de 5 ans. Les stratégies, les indicateurs et les défis ont été partagés avec les populations. Il faut dire que cette gratuité entre dans le cadre justement du RAMU. L’étape actuelle étant son extension à toutes les autres catégories de la population.

Le Dr Yves Kinda, par ailleurs secrétaire technique de l’Assurance maladie universelle, a lui communiqué sur le RAMU. Il a insisté sur le schéma du système inclusif fondé sur le principe de la solidarité entre nantis, moins nantis et démunis. « Il ne s’agit pas d’une gratuité tout azimut. Le Burkinabè paye une cotisation à la caisse qui sera fonction de ses revenus. Quand il va se soigner, il y aura un ticket modérateur qui discipline dans le recours qu’il fera aux formations sanitaires », a-t-il précisé.

Populations conquises en attendant la suite...

La campagne de vulgarisation s’étendra sur les deux autres régions pilotes : Le Nord et le Centre. Après, il faudra passer un autre palier : l’immatriculation des populations et la collecte des ressources afin d’alimenter le panier commun, « (...) pour permettre l’achat des prestations de soins auprès des professionnels de santé que sont , les structures que le ministère de santé pilote, les formations sanitaires publiques, mais aussi les formations sanitaires privées), a expliqué le secrétaire technique de l’Assurance maladie universelle, Dr Yves Kinda.

Pour Robert Bitibali participant à la session de Dédougou, la mobilisation est le signe que les populations attendent beaucoup de l’Assurance maladie universelle. « Qui parle de santé, parle de développement. Nous devons tous militer pour que riches comme pauvres aient accès à la santé. Les hommes politiques, les grands commerçants doivent laisser parler leurs cœurs au profit des pauvres dont certains n’ont même pas à manger ».

Quant à Sangaré Alimata, il faut aller au bout de l’initiative. « Au Burkina Faso on prend les décisions mais la mise en œuvre est autre chose. Je souhaite aussi que les femmes et les personnes démunies, les personnes âgées, ne soient pas oubliées ».
Le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, Pr Séni Ouédraogo qui s’est réjoui de la mobilisation de la population et de son intérêt pour la question, a souhaité que les gouverneurs, les présidents des conseils régionaux et les maires accompagnent les populations pour que le slogan, « une commune, une mutuelle sociale », soit une réalité.

Tiga Cheick Sawadogo

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