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« Nous allons avoir un flux de compétences jamais égalé »

Cameroon tribune | Cameroun | 20/04/2018 | Lire l'article original

Interview, Pr Jean Marie Kasia, président de la Société africaine de chirurgie endoscopique en gynécologie.

Professeur, le Cameroun accueille dès lundi prochain un congrès mondial de chirurgie endoscopique en gynécologie sous le haut patronage du chef de l'Etat. Quels sont les enjeux de telles assises ?

Les enjeux sont énormes. Ils sont à la fois de l'ordre du prestige et il faut rassembler à peu près tous les grands scientifiques du monde entier dans un pays comme le Cameroun. En plus de cela, il y a des enjeux purement scientifiques. Nous allons avoir au Cameroun, en une semaine, un flux de connaissances et de compétences, jamais égalé. On a la chance de rassembler les grandes compétences des grands du monde pendant une semaine, et toute l'attention sera focalisée sur le Cameroun. Je pense que c'est quelque chose de fabuleux.

Le Cameroun a une chance inouïe d'organiser ce congrès, pour permettre à ce qu'on puisse avoir ici les dernières avancées. Au-delà de cela, la recherche va être aussi améliorée puisqu' à partir du congrès, nous allons écouter les grands nous présenter les résultats de leurs recherches. Le Cameroun veut accéder à cette nouvelle chirurgie. Les gynécologues camerounais, africains, auront la chance de se former pendant cette période là. Il y a tout un programme de formation qui va être mis en place et je pense que ça va aboutir d'ailleurs à la mise sur pied d'un centre de formation reconnu internationalement au niveau du Cameroun pour pouvoir former tous ces gynécologues de demain.

Concrètement, comment vont se dérouler les travaux ?

Les travaux vont se dérouler sur un champ très vaste. Nous avons choisi aborder pratiquement toutes les grandes questions qui intéressent la sphère gynécologique. La sphère génitale de la femme va être effectivement le pôle d'intérêt, secteur par secteur. Que ce soit au niveau du col de l'utérus avec toutes les pathologies bénignes et les pathologies malignes qu'on peut avoir. Comment on peut les aborder, diagnostiquer et traiter par endoscopie. Que ce soit les pathologies qui intéressent l'annexe, c'est-àdire l'ovaire ou les trompes, toutes vont être au cœur des préoccupations des grands scientifiques du monde. Nous allons aborder ces questions sur le plan théorique et sur le plan pratique. Sur le plan théorique, les enseignements seront faits, déjà pour les post-graduated le lundi, suivis de la pratique. Celle-ci se fera sur deux formes, soit sur les simulateurs ou en direct sur les malades. Les interventions se feront dans les blocs opératoires du Chracerh et seront retransmises dans la salle de conférence du Palais des Congrès.

Dans les détails, quels sont les thèmes qui seront traités pendant ce rassemblement ?

Plusieurs problèmes seront abordés. Notamment, les problèmes de la stérilité des femmes avec le problème des trompes qui sont bouchées, les problèmes des adhérences pelviennes, les saignements anormaux. Les femmes saignent beaucoup pendant leur vie reproductive, et ce pour plusieurs raisons. L'une des raisons c'est parce qu'elles secrètent beaucoup d'hormones, et la partie interne de l'utérus qui est l'endomètre pousse exagérément et peut même parfois se transformer en cancer. Nous parlerons aussi des grossesses extra-utérines, une question très classique qui tue les femmes. Autre sujet, le cancer gynécologique. Mais plus grave encore : les synéchies utérines, conséquences du curetage, un geste aveugle et très dangereux.

Qu'est ce que les professionnels camerounais de la santé peuvent tirer de cette rencontre ?

Ils vont avoir d'énormes avantages. Il ne sera plus question de manger avec les doigts, mais il faut manger avec les fourchettes. Ils vont avoir plus de connaissances, et toute une panoplie d'armes en main pour mieux traiter les pathologies chirurgicales chez les femmes. Avant, quand on avait le bistouri classique, tout le monde disait : « il faut forcément ouvrir ». Maintenant, avec l'endoscopie, on a la possibilité d'opérer sans ouvrir, avec des complications moindres et bien évidemment beaucoup plus d'économies sur la santé. Et là on va aboutir à quelque chose d'intéressant, c'est l'amélioration de la qualité des soins, ceci grâce au couple présidentiel que nous ne cesserons jamais de remercier.

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